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De Limoux à Martigues, Kem One-Klesch Capital Family ou la chronique ordinaire du parasitisme capitaliste...

La direction du groupe chimique Kem One a annoncé ce lundi en CCE extraordinaire son placement en redressement judiciaire. Le salariés manifestaient début mars pour garder leurs emplois.


Vauvert : Kem One en redressement judiciaire

Midi Libre 25/03/2013

La direction du groupe chimique Kem One a annoncé ce lundi en CCE extraordinaire son placement en redressement judiciaire. Le salariés manifestaient début mars pour garder leurs emplois. (AFP /JEFF PACHOUD) 

La direction du groupe chimique Kem One a annoncé ce lundi en CCE extraordinaire son placement en redressement judiciaire.

La direction du groupe chimique Kem One a annoncé ce lundi en CCE extraordinaire son placement en redressement judiciaire. Numéro 3 européen de la production de PVC, Kem One a son site d’extraction de sel gemme à Vauvert (14 salariés) et ses usines de transformation autour de l’étang de Berre (700 emplois).



Nous avions mis en ligne le 27 février 

Limoux. Les 1 800 ouvriers de Kem One veulent dégager l'ex PDG de Myrys

(La Dépêche, 26 février 2013) 

[Précision du blog NPA 34 : le titre de cet article peut induire en erreur car, comme le confirment les premières phrases, Myrys a fermé à Limoux (depuis 2000, voir notre note ci-dessous) : il s'agit en fait dans ces lignes du ressenti d'un ex-ouvrier de Myrys, aujourd'hui syndicaliste à Kem One Martigues, qui a retrouvé, comme acquéreur de sa nouvelle entreprise,  le fossoyeur de Myrys Limoux, Klesch !] 


Hier au téléphone Mickaël, un délégué du personnel CGT de Kem One (fabricant de PVC) du site de Martigues est en colère, il voit l'histoire se répéter. Sa famille d'origine limouxine, tous employés chez feu Myrys, a émigré il y a quelques années dans les Bouches du Rhône pour oublier les licenciements de l'usine de chaussures audoise [1] et retrouver du travail ailleurs. À croire que le sort s'acharne et que le cynique Gary Klesch, aujourd'hui patron de Kem One, les poursuit.

En juillet 2 012 le fossoyeur de l'entreprise Myrys mais aussi de Zalco, une fonderie Hollandaise, revient en France et rachète le pôle vinylique d'Arkéma, une ancienne filiale de Total (10 sites en France) pour 1 euro symbolique avec ses 260 millions d'actifs et 100 millions pour payer les encours, une gratification laissée par Arkema au bon soin du tristement célèbre Klesch qui selon les responsables syndicaux CGT du comité d'entreprise Kem One auraient fait les beaux jours de son compte londonien. 
Une situation qui ne s'arrête pas là puisque le patron peu scrupuleux ne paye plus ses fournisseurs, une dette abyssale, dont 3 petits millions d'euros pour GDF. Seuls sont versés les salaires des employés : «Mais pendant combien de temps ? Les 1 800 employés ont voté hier une motion de défiance pour dégager Gary Klesch au plus vite. La société Klesch Capital Family prélève tous les mois 150 000 € pour facturation de services dont on ne sait pas à quoi ils correspondent. Depuis le mois de juillet, ce sont 1 200 000 € qui ont été soustraits à Kem One. Une grande manifestation est prévue le 1er mars à Lyon où le ministre Arnaud Montebourg sera interpellé.» affirme le Limouxin excédé.

[1] Note du blog NPA 34 :  Myrys, un chausseur disparaît. Condamnée, l'usine de Limoux emploie 178 salariés (Libération)

Egalement : "Klesch se serait spécialisé, depuis plusieurs années, dans le rachat d'entreprises en difficulté et dans les plans de licenciements massifs. En témoigne l'expérience Myrys, menée à la fin des années 90 dans l'Aude : Klesch a d'abord racheté l'entreprise de fabrication de chaussures, avant de licencier les trois quarts des salariés, puis de quitter le navire, sans avoir investi dans le site comme il l'avait promis - Myrys déposera le bilan en l'an 2000, deux ans après l'arrivée de Klesch dans les Pyrénées" (Kem One / Arkema : le patron va rencontrer les salariés lyonnais)

L'article sur le site de La Dépêche

Illustration :  334155562_640.jpg

La CGT de Kem One (chimie) demande la "nationalisation provisoire" de la société
(Le Parisien du 20 février 2013)

La de Kem One, société née de la cession des activités vinyliques du groupe chimique Arkema au américain Gary Klesch, a demandé mercredi sa "nationalisation provisoire, le temps de retrouver un repreneur industriel crédible et digne de ce nom".

Au lendemain d'un comité central d'entreprise de Kem One, les représentants CGT de Kem One et Arkema dénoncent, dans un communiqué, un "détournement de fond depuis la cession".


Ils mettent notamment en cause, "un versement de 88 millions d'euros sur un compte bancaire londonien de la société Kem One Trésorerie", société qui "ne figurait pas dans la procédure de cession". Selon les élus CGT, cette société, qui "ne détient aucun actif industriel", a été constituée "au seul profit de l'actionnaire unique Gary Klesch".

La CGT incrimine également "un versement de 30 millions (...) sur des comptes de holding hébergés dans des paradis fiscaux à Malte et Jersey, détenus par Gary Klesch".


Kem One. La CGT appelle à la grève le 1er mars - Maritima.info

 

Documents de la Coordination syndicale CGT de Kem One

A lire ici

 

Pour des infos purement techniques sans aucune mise en perspective sociale ni, bien sûr, politique

 

Kem One investit en Espagne - Info Chimie

 

Naissance de KEM ONE | Actualité | Groupe Lamart

 

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