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Montels [20 kms à l'ouest de Béziers] : avec la calandreta, le village retrouve une école


Midi Libre 12/03/2013


Devant l'école, Aude Canu (à droite) et deux mamans membres du bureau de l'association.

Devant l'école, Aude Canu (à droite) et deux mamans membres du bureau de l'association. (© D.R) 

Le projet, lancé par deux mamans, a débuté chez une particulière et après être passé par la salle polyvalente du village, va s'installer dans ses propres locaux. Douze enfants sont déjà inscrits pour la rentrée prochaine.


Aude Canu explique comment est né le projet d’une nouvelle école à Montels. Depuis plusieurs années, ce village n’a plus d’école publique et deux Montéloises (Mmes Delaude et Perrier) ont lancé l’idée d’ouvrir une école calandreta.

Pourquoi une école calandreta ?

Mme Delaude a un enfant à la calandreta de Narbonne. Elle a lancé l’idée, avec d’autres mamans, d’ouvrir une école du genre à Montels.

À ce jour, où en est votre projet ?

Nous avons commencé à travailler dès juin 2012 et en septembre de la même année nous avons ouvert l’école, d’abord chez une maman ensuite dans la salle polyvalente de la commune et maintenant nous allons ouvrir nos propres locaux.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

Tout se passe bien. Nous sommes aidées et conseillées par la fédération départementale et la confédération régionale.

Quel statut avez-vous ?

Nous sommes une association loi 1901. Le but est la création et le fonctionnement d’une école associative laïque et gratuite.

Quelles sont vos ressources ?

Les membres de l’association payent une cotisation et nous devons ensuite trouver des subventions ou lancer des actions pour collecter de l’argent.

À l’heure actuelle comment fonctionne l’école ?

Pour démarrer nous avons quelques enfants en maternelle et primaire. Ils sont encadrés par une agent assistante école maternelle et par une enseignante rémunérée par la fédération.

Comment est perçue votre école au sein de la commune ?

Les Montelois sont dans l’ensemble ravis. Les enfants restent dans le village, d’autres vont arriver, 12 sont inscrits pour la prochaine rentrée scolaire. Tout cela donne vie au village car notre enseignement est basé aussi sur le rapprochement des générations puisqu’il se fait en occitan.

L'article sur le site de Midi Libre 

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