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Montpellier. Lucides, les Sanofi savent qu'une victoire a été obtenue mais que la guerre leur est toujours déclarée !

Les salariés du laboratoire ont multiplié les manifestations, ces derniers-mois, alertant notamment les politiques.


Montpellier : les "Sanofi" se réjouissent mais se méfient


PATRICIA GUIPPONI Midi Libre 13 mars 2013
Les salariés du laboratoire ont multiplié les manifestations, ces derniers-mois, alertant notamment les politiques. (PHOTO JEAN MICHEL MART)
 
Le laboratoire doit remettre sur le métier son plan de restructuration, a tranché lundi la justice. Un plan dont l'impact à Montpellier devait être important. Sans crier victoire, les représentants syndicaux montpelliérains ont accueilli positivement la décision judiciaire.

Le groupe pharmaceutique Sanofi doit reprendre à zéro la procédure d’information des représentants du personnel de la branche recherche-développement où un plan de restructuration menace 170 postes. La cour d’appel de Paris a tranché lundi. Les syndicats, qui craignent depuis le début la disparition du site de Toulouse et la déstructuration de celui de Montpellier, se réjouissent de cette décision.

"Une petite victoire pour Montpellier"

"C’est une petite victoire pour Montpellier", souligne Christophe Roque de la CFE-CGC. Petite parce qu’il faut rester vigilant. "On est loin d’être dupes. La direction ne va pas en rester là. Elle s’y était préparée et travaille à reprendre la procédure." L’examen du projet de réorganisation est ajourné, comme l’a signifié le service des ressources humaines aux salariés. "Si le projet de la direction est mis en place, cela aura un impact sur 252 personnes à Montpellier" : un certain nombre opterait pour le départ volontaire, d’autres seraient soumis à la mobilité géographique, "82 postes sont dans le flou".

La dénonciation d'un dialogue social absent

Depuis l’annonce du plan de restructuration, les salariés de Montpellier ont multiplié les actions de sensibilisation et de mobilisation. "Il y a de quoi quand on voit que toute une industrie est en péril, qu’on nous parle de dialogue social mais que ce n’est jamais ce qui se passe dans la vraie vie. Les représentants du personnel sont pris pour des potiches, des alibis."
  
 L'Hérault du jour du 12 mars 2013
 
 
 
 


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Le document proposé en téléchargement est le texte complet de l’arrêt prononcé par la cours d’appel de Paris. 

Sanofi : la direction doit reprendre à zéro son projet de restructuration


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