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Montpellier. Une mobilisation Education Nationale en phase préliminaire




L'Education cherche les voies de la riposte aux attaques gouvernementales
L'Hérault du jour du 29 mars 2013

 
  

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Pétition contre un projet de loi ESR toujours inacceptable

Contact : contact@LoiESRtoujoursInacceptable.org
Version pdf pour impression et signatures sur papier

Attendu :
  • Qu'au moment où les difficultés budgétaires de nombreuses universités et organismes continuent de générer suppressions et gels d’emplois de titulaires, annulations d’enseignements ou dégradation des conditions de travail et d’études et où la précarité ne cesse d’augmenter, le gouvernement a engagé la procédure de présentation du projet de loi sur l’ESR [Enseignement Supérieur et Recherche] à l’Assemblée Nationale, avec examen en procédure d’urgence ;
  • Qu'aucune des mesures d’urgence suivantes demandées n’a été prise : suppression des IDEX, création d’emplois tant pour résorber la précarité en étendant le champ des ayant-droits que pour répondre aux besoins de formation et de recherche, réaffectation des crédits ANR [Agence Nationale de la Recherche] à des financements pérennes des laboratoires et des formations, remise en cause du Crédit Impôt-Recherche, etc.
  • Que l’application de la loi Sauvadet, pourtant largement insuffisante, se heurte toujours à des obstacles dans l’ESR et que les non-renouvellements de contrats des précaires se poursuivent ;
  • Que le projet de loi sur l’ESR dans sa version présentée le 20 mars au Conseil des Ministres n’apporte pas la rupture attendue avec la loi LRU [Libertés et Responsabilités des Universités, loi Sarkozy] et la loi Pacte pour la recherche, dont certains aspects pourraient même être aggravés. Citons par exemple, les « communautés d’universités et d’établissements », qui associeraient des établissements d’enseignement supérieur publics, voire privés et des organismes de recherche, dans une perspective de création d’une trentaine d’établissements, dans lesquels collégialité et vie démocratique seraient réduites à la portion congrue et qui menaceraient l’intégrité des organismes de recherche nationaux. Et la Haute Autorité remplaçant l’AERES [Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur] aurait finalement les mêmes fonctions et une composition toujours sans élus directs ;
  • Que ce projet de loi exclut tout moyen supplémentaire, alors qu’une augmentation des moyens et un volet de programmation budgétaire sont indispensables pour permettre à l’ESR de remplir ses missions et résorber la précarité ;
  • Qu'à cela, s’ajoutent les risques associés à l’acte III de la décentralisation et à l’augmentation des prérogatives des régions en matière d’enseignement supérieur et de recherche (programmes pluri-annuels de recherche, schéma régional des formations ou transferts de l’immobilier étudiant, par exemple) ;
  • Qu’aucune des instances consultatives concernées n’a donné un avis favorable à la loi ESR et que le CSE [Conseil Supérieur de l'Education] a voté contre l’acte III de la décentralisation.

Pétition


Les soussignés, veulent une véritable rupture avec les politiques précédentes qui passe par l’abrogation des lois Pacte Recherche et LRU et l’abandon de l’actuel projet de loi, ainsi que par l’ouverture d’une véritable négociation pour une loi d’orientation et de programmation à la hauteur des besoins. Les établissements d’Enseignement Supérieur et de Recherche, leurs personnels doivent retrouver des conditions leur permettant de remplir leurs missions fondamentales de formation et de recherche au bénéfice de tous.


Cela nécessite notamment :

  • L’augmentation substantielle des moyens d’Etat (dotations, plan pluriannuel de créations d’emplois) pour permettre la titularisation des précaires (et, en attendant, l’arrêt des non-renouvellements des contrats de CDD), pour revenir sur les gels et suppressions d’emplois, pour répondre aux besoins des formations et améliorer l’encadrement, pour augmenter les soutiens de base des laboratoires au lieu des financements sur projets (ANR, IDEX [Initiatives d'Excellence]…) ;
  • La gestion nationale des personnels de toutes catégories ;
  • L’abandon des RCE [Responsabilités et Compétences Elargies] dans les universités ;
  • Le maintien des différentes filières pour les personnels BIATSS [Bibliothèque, Ingénieurs, Administratifs, Techniciens, Social, Santé] et non l’intégration de tous dans la filière ITRF [Ingénieurs et personnels Techniques de Recherche et de Formation] (cf. rapport Le Déaut) ;
  • L’égalité sur le territoire pour les étudiants et les personnels, assurée par l’Etat ;
  • La garantie de la valeur nationale des diplômes ;
  • La reconnaissance des qualifications, pour garantir l’accès à un emploi et un salaire correspondant à la qualification;
  • La prédominance des élus de la communauté scientifique dans les instances statutaires d'évaluation des collectifs de recherche.
Pétition à l'appel des organisations : FSU (SNESUP, SNCS, SNEP, SNASUB, SNETAP) – CGT (SNTRS, FERC-Sup, CGT INRA) – Solidaires (Sud Education, Sud Recherche EPST, Solidaires Etudiant.e.s) – SNPREES-FO – SLU – SLR

Sont associés à ce texte les collectifs de précaires : Collectif Aquitain des Contractuels de la Recherche – Collectif contre la précarité Pouchet/CNRS – Collectif contre la précarité INED – Collectif contre la précarité Paris 1 – Collectif contre la précarité EHESS Paris – Collectif des précaires de la recherche de Montpellier

Pour signer la pétition : http://www.loiesrtoujoursinacceptable.org/




COMPTE RENDU : assemblée GENERALE 28 MARS 2013 à l'UNIVERSITE MONTPELLIER 2

Début 12h30, 25 personnes environ. 

L'Assemblée Générale décide de mener des actions d'information des étudiants, personnels et enseignants les :
-   Mardi 2 Avril 2013 de 11h30 à 13h30 devant le Restaurant Administratif de Montpellier II
-   Mercredi 3 Avril 2013 de 11h30 à 13h30 devant la Cafetéria le Flahault de Montpellier II
-   Jeudi 4 Avril 2013 aux mêmes horaires devant la cantine du CNRS

L'objectif est pour l'intersyndicale d'animer ces tables en informant les publics des dangers de la Loi afin de les mobiliser, avec pour débouché la signature d'une pétition afin de récupérer des contacts pour mobiliser pour la prochaine Assemblée Générale.

L'idée d'une intersyndicale vendredi 5 avril est actée, ainsi que celle d'une nouvelle assemblée générale dans 15 jours.

Fin de l'assemblée générale 14h, pour aller vers mobilisation devant le rectorat à 15 h.

Proposition d'entrevue au Rectorat à 17 h avec le directeur de cabinet du recteur 



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