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Montpellier. Contrôle renforcé ou gratuité dans les transports ?

Des contrôleurs privés pour un service public !
     Dans l'article de Midi-Libre reproduit ci-dessous, on apprend que TAM met le paquet sur la répression de la fraude dans le tram, jusqu'à faire appel à une entreprise privée pour effectuer des contrôles...
     Voilà une dérive lourde de sens. Tandis que l'agglomération succombe sous le poids de la circulation automobile, tandis que le chômage, la précarité et la misère prennent des proportions inédites dans des couches toujours plus larges de la population, voilà que le service public des transports, sous la houlette d'élus qui se prétendent "de gauche" ou "écologistes" préfère s'en prendre à celles et ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas payer pour utiliser les transports publics (prix actuel d'un ticket : 1,40 euros !), plutôt que d'avancer vers la seule solution intelligente : la gratuité.
     Et on apprend dans le cours de l'article que l'accroissement des contrôles et donc des contraventions permet... de couvrir les frais engagés !
     C'est bien là une politique qui préfère se mettre au service des intérêts privés plutôt que de répondre aux besoins de la population.                                       npa34
Montpellier : la chasse aux fraudeurs s'intensifie dans le tram
(Midi-Libre du 17/04)
Ce nouveau type de contrôle a fait multiplier par trois le nombre de contraventions.
Suivant le mode opératoire, entre 50 et 400 PV peuvent être dressés chaque jour,
soit une moyenne de 9 000 par mois. (MICHEL PIEYRE)

Pour contrer la fraude, depuis mars 2012, les effectifs sont passés de soixante à une centaine de contrôleurs, dont 80 de Tam et une vingtaine d'une société extérieure, la Scat.
Chaque jour, sur le réseau Tam de l'Agglomération de Montpellier, 1/3 de la population prend les transports en commun, soit 300 000 voyages quotidiens. Un passager sur quatre ou cinq (15 à 20 %) ne valide pas son titre de transport ou n'a carrément pas de billet. La fraude dans le tramway et le bus représente une perte de recette annuelle qui dépasse les 4 Millions d'euros.
Le prix du billet à l'unité, 1,40 €, couvre 30 % du prix de revient du service offert. Les 70 % restants sont payés par l'argent public. Or ce plein tarif n'est utilisé que par 15 % des usagés. Soit 85 % qui bénéficient d'une tarification inférieure pouvant descendre jusqu'à 0,80 centimes.
Une centaine des contrôleurs
Pour contrer la fraude, depuis mars 2012, les effectifs sont passés de soixante à une centaine de contrôleurs, dont 80 de Tam et une vingtaine d'une société extérieure, la Scat.
Les contrôles sont effectués tout au long de la journée, du premier service au dernier, sur toutes les lignes, en fonction des statistiques recueillies. Aucun quartier de l'Agglomération de Montpellier n'est épargné. Pour une petite économie, ça peut vous coûter cher.

Montpellier : la chasse aux fraudeurs s'intensifie dans le tram

VINCENT PEREIRA
17/04/2013, 09 h 28 | Mis à jour le 17/04/2013, 10 h 49
Ce nouveau type de contrôle a fait multiplier par trois le nombre de contraventions. Suivant le mode opératoire, entre 50 et 400 PV peuvent être dressés chaque jour, soit une moyenne de 9 000 par mois.
Ce nouveau type de contrôle a fait multiplier par trois le nombre de contraventions. Suivant le mode opératoire, entre 50 et 400 PV peuvent être dressés chaque jour, soit une moyenne de 9 000 par mois. (MICHEL PIEYRE)
Pour contrer la fraude, depuis mars 2012, les effectifs sont passés de soixante à une centaine de contrôleurs, dont 80 de Tam et une vingtaine d'une société extérieure, la Scat.
Chaque jour, sur le réseau Tam de l'Agglomération de Montpellier, 1/3 de la population prend les transports en commun, soit 300 000 voyages quotidiens. Un passager sur quatre ou cinq (15 à 20 %) ne valide pas son titre de transport ou n'a carrément pas de billet. La fraude dans le tramway et le bus représente une perte de recette annuelle qui dépasse les 4 Millions d'euros.
Le prix du billet à l'unité, 1,40 €, couvre 30 % du prix de revient du service offert. Les 70 % restants sont payés par l'argent public. Or ce plein tarif n'est utilisé que par 15 % des usagés. Soit 85 % qui bénéficient d'une tarification inférieure pouvant descendre jusqu'à 0,80 centimes.
Une centaine des contrôleurs
Pour contrer la fraude, depuis mars 2012, les effectifs sont passés de soixante à une centaine de contrôleurs, dont 80 de Tam et une vingtaine d'une société extérieure, la Scat.
Les contrôles sont effectués tout au long de la journée, du premier service au dernier, sur toutes les lignes, en fonction des statistiques recueillies. Aucun quartier de l'Agglomération de Montpellier n'est épargné. Pour une petite économie, ça peut vous coûter cher.
Ce nouveau type de contrôle a fait multiplier par trois le nombre de contraventions. Suivant le mode opératoire, entre 50 et 400 PV peuvent être dressés chaque jour, soit une moyenne de 9 000 par mois.
En 2010, les verbalisations rapportaient 200 000 € qui permettent d'autofinancer le nouveau dispositif de contrôle. D'après Robert Subra, président de Tam, les prévisions pour 2013 seraient proche du million d'euros récupéré sur les PV. Pour les mauvais payeurs verbalisés qui font traîner l'acquittement de leur amende, Tam va renforcer également son système de recouvrement par huissiers.
L'année dernière 2,3 millions de contrôles, directs ou à vues, ont été effectués par les agents de la Tam.


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