Faisons de la manifestation nationale du 12 avril la rampe de lancement d'une dynamique de mobilisation pour créer un large front social et politique contre la droite et l’extrême droite et contre les politiques d’austérité du gouvernement
Les résultats des élections municipales de ce week-end constituent un véritable séisme politique :
Plus de 38 % d’abstention. C’est un précédent historique - essentiellement dans les communes populaires, où celle-ci a dépassé les 50%. Cette abstention marque un rejet populaire des politiques d’austérité.
Une poussée du Front national qui est arrivé en tête dans une dizaine de grandes villes, comme Perpignan, et deuxième dans une dizaine d’autres dont Marseille… avant le PS, et Lille devant la Droite. En dépassant les 10 %, le Front national peut se maintenir au deuxième tour dans 230 villes.
Une défaite de la gauche gouvernementale qui recule entre 10 et 20 points dans une série de villes importantes et qui peut perdre Amiens, Toulouse, Saint Etienne, Strasbourg, Reims, Pau, Angers, Quimper. A Marseille, le Parti socialiste arrive derrière le Front national. Cette claque majeure que reçoit la gauche gouvernementale se fait au profit de la droite et de l’extrême droite.
La gauche radicale, là où elle se présentait unie, a eu des résultats honorables entre 5 et 10 points, et dans quelques cas autour de 15 points, mais ces derniers, face à la poussée du Front national, ne pèsent pas suffisamment pour marquer la situation.
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