Election. Montpellier sociale, écologiste et solidaire n'est pas encore dans les sondages...elle est privée de débat...

Vous avez dit démocratie ?

Jeudi soir, France 3 Languedoc-Roussillon/France Bleu Hérault organisait un débat des municipales à la mairie de Montpellier. Etaient invités 5 têtes de liste sur les 9 qui seront vraisemblablement présentes au premier tour le dimanche 23 mars.

La liste Montpellier sociale, écologiste et solidaire n’était pas invitée à ce débat. Une délégation de la liste s’est donc rendue devant les grilles qui protégeaient la bien nommée « salle des rencontres » et dont les entrées étaient filtrées. La délégation s’est donc retrouvée bloquée à 30 mètres de l’entrée de la salle, impossible pour elle de seulement assister au débat. Seul Thomas Balenghien, en tant que tête de liste, a eu l’autorisation d'entrer dans la salle, où les invitéEs en place attendaient le début du débat devant une salle remplie des candidatEs/militantEs des listes venus soutenir leurs candidatEs.

 

Tout cela pour s’entendre dire que « seulEs les 5 candidatEs en tête des sondages avaient été invitéEs, mais que, bon, comme il faut l’équité de parole pendant la campagne, on se rattrapera d’une manière ou d’une autre… ». Impossible donc pour les autres candidatEs de poser une question depuis la salle ou de faire une déclaration préliminaire. Drôle de façon de respecter le débat démocratique que de présélectionner les candidatEs qui auront accès à la parole. Outre que les résultats des sondages se révèlent souvent dignes des prophéties décryptées dans les boules de cristal, notre liste Montpellier sociale, écologiste et solidaire n’est jamais testée dans les sondages. Ensuite, si elle l’était, comment comparer les « intentions de vote » pour Thomas Balenghien, non professionnel de la politique, et pour Jean-Pierre Moure dont la photo est publiée chaque mois toutes les 2 pages du journal de l’Agglo envoyé à tous les habitants de la ville de Montpellier ?

Il y a donc les candidatEs, qu’on entend déjà par ailleurs, qui ont accès à la parole publique, et les autres qui ne méritent pas de se présenter aux électeurs pour défendre leurs idées et programmes. C’est à Bourdieu que l’on attribue cette phrase « pour changer la vie, il faudrait commencer par changer la vie politique ». La soirée d’avant-hier en était une parfaite illustration. C’est pourquoi la liste Montpellier sociale, écologiste et solidaire défend la nécessité que les habitantEs de Montpellier prennent leurs affaires en main pour qu’enfin la parole de toutes et de tous se fasse entendre et soit écoutée. Notre liste est à l’image de cette démarche politique : nos candidatEs sont des travailleurs, des chômeurs, des jeunes, des retraités, investiEs au quotidien dans les combats pour la défense de l'environnement, contre les discriminations, contre les licenciements et pour la défense des services publics ! 

On aura que ce qu’on prendra ! Rendez-vous ce lundi 10 mars à 16h30 entre la gare et le square Planchon pour faire vivre cette démarche.

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 La démocratie selon le candidat Moure qui est aussi l'autocrate de l'Aggl'eau ! C'était en janvier de l'an dernier...

Extrait de Montpellier. La concertation Aggl'eau...c'est bidon (paru sur ce blog)

Nous y sommes : l’Agglo communique sur le dossier de la gestion de l’eau dans son journal de janvier.

On nous explique très sérieusement  comment a été lancée une « grande concertation placée sous le signe de la transparence. Un panel composé d’habitants du territoire forme la Conférence de consensus. Sélectionnés scientifiquement, selon les caractéristiques socio-économiques, ils sont la colonne vertébrale du dispositif, mené avec l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage Service Public 2000, autour duquel gravitent les différents acteurs intervenants dans le cycle de l’eau. »

En fait, le panel d’habitants est composé de 25 personnes (vous avez bien lu, sur plus de 400 000 habitants) et la démarche est soigneusement verrouillée par l’agglo sans aucun débat public et en dehors de toute logique démocratique de concertation ouverte avec l’ensemble de la population dans chaque commune.

  

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