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Pour un 8 mars solidaire. Pour le droit des femmes ! Contre l'austérité gouvernementale !



La liste Montpellier sociale, écologiste et solidaire sera présente au

 RASSEMBLEMENT A MONTPELLIER

Samedi 8 mars à partir de 14 h

Office du Tourisme Entre Esplanade et Place de la Comédie

Communiqué de diverses organisations de défense des droits des femmes

Pour un 8 mars solidaire !

Un vent réactionnaire souffle sur les droits des femmes, en Europe et dans le monde. Préjugés et stéréotypes sexistes qui perdurent, inégalités salariales et professionnelles, inégalités d’accès aux soins et à l’éducation, discriminations, remise en cause de l’accès libre et gratuit à l’avortement : les femmes payent cher l’appartenance à leur sexe.

En France, si la législation progresse, les droits des femmes subissent des attaques régulières et restent encore insuffisamment appliqués dans les faits.

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, plus d’une dizaine d’associations féministes locales appellent les citoyennes et citoyens à témoigner leur solidarité avec les femmes d’Espagne et d’ailleurs face à la remise en cause de leur droit à l’avortement.

Rendez-vous donc à 14h sur l’esplanade à Montpellier, devant l’office de tourisme : les passant-e-s seront invité-e-s à venir se faire photographier avec leur message et à afficher leur solidarité sur le mur des droits des femmes.

À 16h30 est prévue une prise de paroles.

Liste des associations organisatrices de cette initiative : Amicale du Nid, Café des Femmes, Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF 34), Citoyennes maintenant !, Femmes et action en Méditerranée, Fonds pour les femmes en Méditerranée, l’Avocat et la violence conjugale, Mouvement du Nid, Osez le féminisme !, Planning familial 34, Psyc&Genre, Voix d’elles d’ici et d’ailleurs, Zéro Macho.

Initiative soutenue par Montpellier Agglomération et la Ville de Montpellier.


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EXTRAIT

La journée internationale de luttes pour les droits des femmes reste plus que jamais d’actualité, dans un contexte politique inquiétant de remise en cause partout des droits des femmes et de leurs acquis : en France, en Europe et dans le monde, tant sur le plan privé que public (avortement, droit du travail, retraite, etc.). 

Avec les politiques d’austérité du gouvernement Hollande – Ayrault et la montée des idées d’extrême droite, la situation des femmes est chaque jour plus difficile. Retours au foyer forcés, sous-emploi, dégradation des conditions de vie et de travail… La crise économique frappe encore plus les femmes. 

Elles sont plus durement touchées par le chômage de longue durée et le blocage des salaires. Les suppressions de postes dans la fonction publique et la diminution des budgets dans le milieu associatif impactent en premier les femmes, qui représentent près de 60 % des fonctionnaires, en particulier dans l’éducation, la santé (77 %) ou l’administration publique (73 %), et 70 % des salariéEs du secteur associatif.


L’austérité contre l’égalité des droits

Loin de chercher à limiter les dégâts, les politiques d’austérité du gouvernement s’abattent toujours plus violemment sur les femmes. À la fois main-d’œuvre principale et principales usagères, les attaques contre les services publics, notamment contre les services publics de santé, d’éducation, de petite enfance, sont d’abord des attaques contre les femmes.

En particulier, les politiques d’austérité ont des conséquences très concrètes dans la liberté des femmes à disposer de leurs corps, lorsque les centres IVG, les maternités et les urgences médico-légales, qui accueillent les femmes victimes de violences voient leurs ressources drastiquement réduites, quand ils ne sont pas simplement fermés. En à peine dix ans, ce sont plus de 144 maternités et 180 centres IVG qui ont fermé, rendant l’accès aux soins de plus en plus difficile, particulièrement pour l’avortement. De plus, la grave pénurie de places en crèche et en maternelle, la destruction du service de santé public et des retraites reporte sur les femmes la charge des enfants, des malades et des personnes âgées, limitant leurs possibilités de travailler et d’acquérir ainsi une autonomie financière.

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