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Montpellier. Luttopia : sans surprise un tribunal totalement à l'écoute de la flic ayant mené une opération violente...


 Haro sur le militant ! 
Question incidente : un tribunal instruira-t-il (et de quelle façon ?) "l'homicide" contre Rémi Fraisse ? (lire ici)



Accusé de menaces contre une commissaire de police, le jeune militant de Luttopia comparaissait ce vendredi 14 novembre.

Céline et Colin auraient pu se rencontrer sur d’autres bancs. Ceux de l’école, du lycée, de la fac... Âgés tous d’eux de moins de 30 ans, c’est sur ceux de la justice qu’ils se sont retrouvés ce vendredi 14 novembre, côte à côte. Dent pour dent.

Elle, jeune commissaire, raide dans son uniforme ; lui barbe de plusieurs jours, allure bonhomme, l’air presque penaud. Assis de part et d’autre du couloir qui sépare les parties, chacun va venir livrer à la barre, secondé par son avocat, sa version des faits qui se sont déroulés le 23 octobre dernier au cours de l’évacuation - qui a été des plus violentes - du squat Luttopia, situé avenue de Lodève. La commissaire Cance accuse Colin Michel, désigné comme le représentant de la communauté d’une petite centaine de personnes vivant dans le-dit squat, de l’avoir menacée à plusieurs reprises de représailles, alors qu’elle supervisait l’opération de délogement.

« Je vais m’occuper de vous, vous allez avoir des problèmes », admet-il avoir rugi au téléphone dans un premier temps, puis dans la rue, en face à face, dans un second temps. A partir de là, les interprétations divergent. Colin Michel, persuadé « qu’une relation de confiance s’était établie avec la commissaire », plaide un accès de colère : en voyant les CRS débarquer manu militari pour évacuer le squat quand la veille encore Céline Cance démentait la rumeur selon laquelle l’opération était prévue pour le lendemain, « je me suis énervé. Mais quand je lui ai dit que j’allais m’occuper d’elle, je ne voulais pas dire physiquement, je voulais dire qu’il y aurait une suite, qu’il y aurait des plaintes », assure celui qui avait dans l’idée qu’il lui « remettrait les clés du squat », sans que la force publique s’en mêle. Cliquer ici 

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Police et juges en première ligne pour traquer les animateurs des luttes pour le logement ! Saurel la joue planqué pendant que son pote Valls et son complice Cazeneuve font jouer matraque, lacrymo, grenades, etc... Rémi on n'oublie pas ! Taubira, elle, est ailleurs...

Le procès de Michel Colin (membre du collectif des mal logés et du syndicat CGT des travailleurs précaires et privés d'emploi de l'Hérault) aura lieu ce Vendredi 14 Novembre 2014. Lors de l'expulsion de Luttopia, Colin avait été
arrêté, placé en garde à vue et avait contesté la comparution immédiate, d'où le report d'audience ce vendredi. Les motifs d'inculpation sont "insulte et menace sur agent".

Soyons nombreux devant le Palais de Justice de Montpellier à partir de 14 h


 Injustice stop ! Relaxe pour Colin !


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La police nous a à l'oeil... jusqu'à en crever...

 







NPA 34, NPA

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