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Point de vue : Charlie et les "charlots"...


 Les deux auteurs n’ont que la sociologie à la bouche, mais dans les deux cas, on ne trouve point de traces de la sociologie réellement pratiquée dans notre pays au sein des universités et des laboratoires du CNRS

 Philippe Val et Emmanuel Todd ont envahi tour à tour les médias en avril et en mai à propos de leur dernier livre respectif. On a beaucoup polémiqué à l’époque, sans se rendre compte qu’ils constituaient les deux mâchoires d’un même piège à abêtissement médiatique, augmentant encore le degré de confusion après les attentats de janvier. Un peu de distance temporelle peut nous aider à échapper à cet illusionnisme de l’immédiateté. Un des points de croisement caricatural des deux livres, c’est que celui de Val met en cause une sociologie qu’il ne connaît pas et que Todd se réclame d’une sociologie qui ne le reconnaît pas. 

1 – Philippe Val et le brouillard néoconservateur 


Avec Malaise dans l’inculture (éd. Grasset, avril 2015), l’ancien patron de Charlie Hebdo puis de France Inter, prétend éclairer les failles révélées par les horreurs de janvier, dans un ouvrage dont la plus grande partie a été cependant écrite avant. Son livre, empreint de nombreuses contradictions, jette un peu plus d’obscurité sur une France contemporaine déjà passablement embrouillée. Cliquer ici



Notre point de vue sur Charlie


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Une démarche analytique fort problématique...

La crise va obliger à des réponses inédites dont il n'est pas réaliste de faire un enjeu de campagne électorale. L'important est de choisir l'équipe la mieux armée par ses valeurs et les forces sociales qu'elle représente. Voilà pourquoi je préfère Hollande revenu au principe d'égalité à Sarkozy inégalitaire, autoritaire et xénophobe. [...] 
  Ce sera aux élites de mettre en oeuvre les réformes nécessaires. Une démocratie fonctionne quand une partie des élites prend le parti du peuple. C'est ce qui pourrait se produire. D'où l'espoir que je place dans l'"hollandisme révolutionnaire"... [...] Au-delà de la plaisanterie, parler d'"hollandisme révolutionnaire", c'est une façon de dire : le PS, organisation "normale", structurée par un minimum de discipline, est seul en mesure de reprendre en main la globalisation et l'Europe passées sous le contrôle des oligarchies financières. [...] 

Hollande commencera dans la modération - son entourage est très modéré - mais il sera conduit à se radicaliser. Cliquer ici

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