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Le gouvernement perd la bataille des chiffres. Montpellier : 300 contre 49.3 !


«Le 49.3 est une brutalité, le 49.3 est un déni de démocratie» (Hollande en 2006) 
 Manif de Montpellier : correspondance photo NPA 34 

A lire ci-dessous  un "billet d'humeur noire" d'Antoine
 
 Ce mardi, le premier ministre, Manuel Valls, a recouru au 49-3 afin que le projet de loi travail puisse être adopté sans vote. A Montpellier, environ 300 personnes manifestent leur désapprobation. La manifestation partie de la place de la Comédie emprunte actuellement le boulevard du Jeu de Paume. On retrouve dans le cortège des militants de Nuit de debout, de la CGT, du NPA…  Cliquer ici








 

 


 


 






 





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En fin d'après midi devant l'Assemblée Nationale


Des limites de la "fronde" socialiste... Le PS reste leur maison !

Même rejoints par une partie des 12 députés non-inscrits (dont les 3 élus d'extrême droite), il manquera [à la motion de censure de la droite, la gauche ne parvenant probablement pas à déposer sa propre motion de censure] une cinquantaine de voix. Une partie des 15 députés du groupe GDR (communistes et élus d'Outre mer) voteront la censure, ainsi que quelques-uns des 18 écologistes, mais il est peu probable que les frondeurs socialistes soient nombreux à les suivre. Car voter la censure, c'est être exclu du Parti socialiste. La "ligne jaune". Cliquer ici

Le bluff des frondeurs du PS autour de la motion de censure...

 

Il a manqué deux voix aux opposants pour enclencher le processus. Ce qui évite une fracture totale au Parti socialiste. […]

Ce jeudi, seuls les députés Les Républicains défendront donc une motion de censure contre Manuel Valls. Lequel a engagé, mardi, la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi travail en utilisant l’article 49.3 de la Constitution. Les socialistes frondeurs n’iront pas jusqu’à voter avec la droite. Les communistes oui. La motion sera donc rejetée et le projet de loi travail considéré comme adopté par l’Assemblée. […]

«Ils ont monté leur liste à coup de bluff, parie un haut responsable socialiste. Je suis sûr qu’ils ont eu les signatures en leur disant : "Ne t’inquiète pas, on ne sera pas 58 et on ne les rendra pas publiques."»   […]

Au sein de la majorité, on explique que leurs camarades de l’aile gauche n’ont jamais vraiment eu l’intention de faire tomber le gouvernement. D’autant plus qu’en coulisses se négocient les investitures aux législatives ou aux sénatoriales. Cliquer ici

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Mercredi 11 mai...

Et voilà comment les frondeurs, sans surprise, se couchent au pied de la niche  gouvernementale : Benoît Hamon et Christian Paul (PS) écartent le vote d’une motion de censure de droite

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Les syndicats de l'Hérault  pour un... rassemblement le 12 mai...

Billet d'humeur noire !

Le moins que l'on puisse dire c'est que répondre, comme on lit dans ce communiqué intersyndical, par "un rassemblement" (avec conférence de presse) à la menace d'utilisation du 49.3 par le gouvernement pour faire passer sa Loi Travail n'est pas à la hauteur des enjeux. La menace étant devenue réalité, ce mardi, ce choix syndical au niveau du département se donne à voir imparablement comme "à côté de la plaque", qui plus est en s'étant donné pour perspective de... rencontrer des députés ! C'est véhiculer bien des illusions sur ce que ceux-ci peuvent apporter au mouvement syndical et aux salarié-es ... avec ou sans 49.3 ! La réalité des mesures antisociales qu'ils (elles aussi) ont contribué à voter (ou pour certains laissé voter par abstention) depuis 2012 est pourtant d'une limpidité totale. Il n'en est que plus navrant qu'au coeur d'un mouvement massif, mais à la recherche urgente d'une extension plus vaste, de contestation de la Loi antitravail, du temps soit perdu à atteler routinièrement l'action syndicale à de vaines démarches institutionnelles accompagnées ou s'accompagnant, mais cela revient au même, de rassemblements et que ce temps perdu affaiblisse la réactivité nécessaire à organiser la mobilisation vers la grève reconductible sur les lieux de travail en articulation avec les actions des Nuits Debout ! Valls vient de le démontrer une nouvelle fois sans prendre des gants : compter sur le Parlement, sur des parlementaires, pour bloquer  sa politique proMedef est une triste rigolade. A l'évidence, mais visiblement elle n'est pas partagée par tout le monde parmi les opposants aux mesures gouvernementales, c'est essentiellement dans la rue, sur les places, dans les lieux de travail que doit s'ancrer la mobilisation la plus large si elle veut se donner le maximum de chances d'enclencher une dynamique d'élargissement et de reconduction du "tous ensemble" qui est la seule à pouvoir obtenir le retrait de la loi scélérate concoctée dans les bureaux de Pierre Gattaz ! 

Antoine, syndiqué FSU et participant à l'AG Populaire/Nuit Debout de Montpellier qui sera présent, quoi qu'il en ait, au "rassemblement" du 12 mai !

Plus que jamais, l’épreuve de force est donc engagée : ce gouvernement n’est plus légitime ni pour la population ni chez les travailleurs ni à gauche. Sans aucune hésitation, dégageons-le et pour cela amplifions les mobilisations. Dans ce cadre, la journée du 12 mai prend une autre dimension : elle doit être une vraie journée de grève interprofessionnelle pour commencer à bloquer le pays pour censurer le gouvernement et sa loi. Dans la foulée, occupons les places pour décider ensemble des suites de la mobilisation. (Christine Poupin porte-parole du NPA) Cliquer ici

Les cheminots doivent prendre leur grève en main !

Pour l'heure, même si les grèves ont été massives, trop peu nombreux sont les travailleurEs du rail qui militent et participent aux AG. Les difficultés sont donc réelles... mais pas insolubles. Sud-Rail a d'ores et déjà appelé à la grève reconductible à partir du 18 mai. C'est le moment d'y aller !

Pour que cela réussisse, il faut que le maximum de secteurs de la CGT (dont beaucoup critiquent en interne la ligne fédérale) se lancent dans cette perspective. C'est aussi à l'ensemble des cheminotEs de construire leur grève, au travers de permanences et de tournées pour la préparer. Se réunir en AG pour qu'elle soit démocratique, avec des comités de grève et des coordinations pour la diriger.

Une grève vivante pour qu'elle puisse entraîner, en interne comme en externe du secteur. Car pour devenir la locomotive d'une mobilisation interprofessionnelle, les cheminots doivent cesser les grèves maisons et commencer une grève reconductible militante. Cela nécessite de passer de la colère à la prise de confiance en notre propre force, penser qu'il est possible de gagner ! Cliquer ici

 Vidéo : Mathieu cheminot du NPA

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 NPA 34, NPA

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