À la Une...

Montpellier. La com' à la con de l'Autorité de Sûreté Nucléaire...

  
Les antinucléaires s’invitent à la conférence de presse de l’Autorité de Sûreté Nucléaire à Montpellier



L’ASN  est venue présenter son Bilan 2016 et ses perspectives 2017 en région Occitanie devant les journalistes mardi 3 octobre au siège de la DIRRECTE à Montpellier. Selon les critères de l'ASN, la situation est "globalement satisfaisante". C'était sans compter sur la présence des antinucléaires qui se sont imposés à la conférence de presse. L'occasion de reparler des transports de matières radioactives qui sillonnent la région à l'insu des populations et de s'indigner de l'autorisation de mise en service de l'EPR de Flamanville. 

 Cliquer ici 

L'ASN  se veut rassurante,  en faisant un tour d'inspection de certaines installations, et en décidant de fermer les 4 réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin (voir le communiqué du 28 septembre de l'Observatoire du Nucléaire). Son opération de communication sur les transports de matières radioactives, en particulier à partir de l'usine de Malvési, près de Narbonne ne trompe personne.  

Sur France 3 Région

 Voir le lien dans l'article d'Arrêt du Nucléaire 34 

Tout cela ne suffira pas à faire diversion suite à la validation de la cuve de l'EPR de Flamanville.  

La vidéo de Groland 

Cliquer ici 

Dans le cadre des actions de soutien en région devant les ASN, les militants d'Arrêt du nucléaire 34 étaient présents à Lyon le 30 septembre:  

 Cliquer ici 

A lire aussi

Sur La Marseillaise du 4 octobre


Cliquer ici 

Nos dossiers  

 
Le 28 juin, l’Autorité de sûreté nuclaire (ASN) donnait son feu vert de principe pour une mise en service de l’EPR de Flamanville en 2018, conditionné au remplacement du couvercle de la cuve défectueuse en 2024.  

Cette décision scandaleuse et extrêmement grave ouvre la voie à l’accident nucléaire. Les réacteurs nucléaires ont été conçus en postulant « l’exclusion de rupture » des équipements au contact avec les produits radioactifs (leur rupture n’est pas envisagée), en premier lieu la cuve (énorme pièce en acier de 425 tonnes, 7 mètres de diamètre et 11 mètres de haut), qui abrite le cœur du réacteur.  

Risque de rupture de la cuve 

Ce principe repose sur des marges de calcul et surtout sur la qualité de fabrication et la fiabilité des contrôles. La cuve, fabriquée à l’usine Areva du Creusot, a été installée dans le réacteur en janvier 2014. Or EDF et Areva avaient identifié des problèmes de fabrication entre 2007 et 2013. EDF n’a informé officiellement l’ASN que fin 2014, après l’installation de la cuve. L’ASN a laissé faire, alors qu’elle avait déjà, dès 2005, alerté EDF et Areva sur les anomalies constatées à la forge du Creusot : mauvaise qualité de fabrication et falsifications de dossiers. Résultat : la cuve concentre aux extrémités de la calotte du fond et du couvercle des impuretés de carbone qui affaiblissent sa résistance. Sachant que le rayonnement de la réaction nucléaire fragilise de plus en plus l’acier, il y a un risque de rupture de la cuve en fonctionnement, et pire encore en cas d’accident majeur. Cliquer ici
  
Nucléaire, jusqu'à quand continuer à rester En Marche sur la corde raide ?


Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA