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L'ami Karak se déchaîne.




Pour en finir avec le salariat !

Signalons que Karak sera présent avec ses complices Délirius et JFR le Vendredi 1er décembre à la réunion publique "Le souffle d'octobre, 1917-2017, penser l'émancipation aujourd'hui" avec Olivier Besancenot. (de 18h 30 à 22h 30 Salle Fernand Pelloutier à Montpellier (Place Zeus Antigone).

Vivement le retour à l’esclavage.

On a dit beaucoup de mal de l’esclavage. Par contre, j’estime que ce serait une mesure sociale à prendre rapidement. Mais avant que tu te demandes si un gros caillou ne m’est pas tombé sur la cafetière ou que j’ai adhéré à la CFDT, écoute un peu mon argumentation. D’abord il faut un esclavage moderne. Fini l’esclavage racial qui allait chercher le « bois d’ébène » en Afrique. Non ! Il faut encourager les circuits courts, faire local, un esclavage raisonné, sans discrimination, avec le souci de limiter l’empreinte  carbone. Un esclavage écolo/solidaire en quelque sorte. Nos territoires regorgent de chômeurs qui pourront très bien faire l’affaire. Une richesse inexploitée.
Ensuite s’assurer que l’esclave soit bien nourri et bien logé, l’esclavagiste y a tout intérêt pour avoir une main d’œuvre saine et en bonne santé… Il est maintenant prouvé que les esclaves qui construisaient les pyramides mangeaient du poulet ou de la viande tous les jours.  Que demande le peuple ?
Justement, que demande le peuple ? Aujourd’hui avoir un boulot n’est parfois pas suffisant pour se loger et manger à sa faim. Tout le monde, sur le marché de l’emploi, espère un CDI. Quel meilleur CDI que celui d’être esclave ? C’est un travail à vie ! A temps plein! Pas de risque de licenciements ! Alors bien sûr, il y a des inconvénients, à commencer par la paye. Mais enfin, même les communistes sont pour l’abolition du salariat, non ? C’est rétrograde le salaire, si tu manges à ta faim et que tu es bien  logé, ça sert à quoi ? A aller le dépenser au bistro en te gavant d’alcool et en jouant le reste en grattant des petits cartons ? Tout ça au détriment de ta santé physique et mentale. Non ! C’est rendre service au peuple en l’obligeant à ne  pas consommer comme un con. Et les vacances ? Attends, tu crois que c’est du plaisir d’attraper des coups de soleil de te baigner dans de l’eau polluée ou d’aller te geler les cacahouètes à la montagne et crapahuter comme un malade ?
 Puis regarde, l’esclavage nous a apporté le blues, le gospel, la capoeira.  C’est quand même autre chose que la pétanque, la belotte et le pastis, con !
Et la retraite, tu vas me dire ? Mais mon bon, demande à un jeune de te parler de sa retraite. Il te répond qu’il n’y arrivera pas, que d’ici là elle n’existera plus, que c’est un truc de vieux, emmerdant…  Que son souci c’est un boulot et un toit. Aucune ambition, certes. Mais c’est comme ça maintenant. A mon époque on revendiquait le droit à la paresse et celui de pendre les patrons, ça avait une autre gueule, mais c’était avant.
Alors, toujours convaincu que l’esclavage serait une mauvaise chose ?
Malheureusement, ce ne sera pas possible, et tu sais pourquoi ? Parce que les patrons seront contre ! Ça leur couterait trop cher des esclaves ! Ça les empêcherait de les presser comme des citrons pour les jeter après et embaucher de la chair fraiche, moins chère. Je les entends d’ici : « ça ne créera pas d’émulation pour progresser socialement dans l’entreprise »  en clair ils ne me lécheront plus le cul et ne se jalouseront plus… Misère !!!

Karak




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