Contre les violences et les discriminations sexistes.
Ce 24 novembre dans un contexte de libération de la parole de femmes via le hashtag # balance ton porc ou #metoo, une marche de nuit non mixte a été organisée .
150 femmes, tapettes,trans, inter-sexes ont manifesté dans une ambiance festive, mais de façon déterminée pour revendiquer le droit de chacUne à disposer de son corps, de choisir sa sexualité, son genre sans être discriminéEs, stigmatiséEs, psychiatriséEs.
Nous avons manifesté pour: affirmer haut et fort notre solidarité envers toutes les femmes, trans, tapettes, inter-sexes persécutéEs dans le monde.
- pour exprimer notre colère et montrer notre force.
- Pour dire que nous voulons être libres de circuler seulEs dans la rue sans être harceléEs, agresséEs.
quand une femme dit NON c'est NON
Des mots d'ordre dynamiques, des chansons féministes ont animé la manifestation. Ce cortège composé de jeunes, très jeunes femmes, tapettes, trans, inter-sexes a surpris, interpellé les passantEs.
Des signes de solidarité et bien sur, les classiques réflexions machistes.
Pour la première fois depuis des décennies,
nous nous sommes réapproprié l'espace public par cette marche de nuit.
nous nous sommes réapproprié l'espace public par cette marche de nuit.
Toutefois,j'ai regretté l'absence
- de slogans, panneaux dénonçant plus spécifiquement le VIOL qui meurtrit chaque jour en France, plus de 200 femmes, soit, 9 viols par heure dont un sur mineurE.
- de panneaux dénonçant les féminicides: 1 femme meurt tous les deux jours et demi. Ces violences ne cessent d'augmenter.
Dénoncer la culture du viol, affirmer, revendiquer sa liberté de choisir sa sexualité, vouloir la vivre pleinement, sereinement, c'est un tout, c'est lutter contre la domination patriarcale.
C'est une lutte de longue haleine, remettant en cause le patriarcat et le capitalisme pour qui tout est marchandise et norme.
C'est un combat de longue haleine qui pour être victorieux devrait pouvoir toutes et tous nous rassembler avec nos spécificités. en non mixité légitime et ou ensemble selon les moments.
Car oui...
Y'en a assez,assez,
assez d'cette société,
qui ne respecte pas
Les femmes, les trans,
Les gouines et les pédés
Y'en a assez,assez,
assez du patriarcat,
Qui engendre les violences,
Qui engendre les féminicides.
Geneviève correspondante NPA 34
