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Violences policières. 650 à Montpellier le 13 juin


« Non, les violences policières, ce n’est pas rien qu’aux Etats Unis ! ».

Samedi 13 juin, dans les grandes villes, voilà ce qu’ont rappelé fermement à Macron et Castaner des dizaines de milliers de manifestant(e)s, pas dupes de l’enfumage de la clique au pouvoir. A Montpellier, à l’initiative du collectif "Jeunesse jamais ne cède", appel auquel se sont joints d’autres organisations dont le NPA34, 600 personnes, en majorité des jeunes, ont défilé dans le centre ville. Des militants syndicaux CGT et Solidaires étaient aussi présents, ainsi que les gilets jaunes, qui avaient décalé à 17h leur mobilisation hebdomadaire de 14h. Prises de parole et slogans appuyés devant la préfecture (« Tout le monde déteste la police » mais aussi « La police déteste tout le monde » … les gendarmes mobiles, présents en nombre, ont eu les oreilles qui sifflent. Signe de la crise politique du pouvoir et de la « crise de confiance » de ses forces de répression, elles ne sont pas intervenues, malgré quelques provocations d’agents de la BAC, qui se sont montrés sur le parcours. Devant le commissariat de L’Esplanade, les manifestant(e)s ont posé le genou à terre. A travers les continents, ce geste de protestation fédère les colères contre toutes les victimes des violences policières. Une manif qui fait du bien, un tour de chauffe avant les prochaines mobilisations, notamment le 20 juin à l’appel des collectifs de migrants sans papiers, mais aussi le 16 juin en soutien aux revendications des hospitaliers. Car contre le racisme et les attaques antisociales, un seul mot d’ordre : « Pas de justice, pas de paix ! ».

G. Correspondant NPA34



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