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Besancenot: sous le gouvernement Fillon, le Medef n'a pas été "cocu"




Communiqué du NPA. Hollande en campagne pour les législatives

Olivier Besancenot à l'AFP

L'ancien candidat à la présidentielle Olivier Besancenot a ironisé mardi sur les propos de François Fillon selon lesquels "les syndicats vont être les premiers cocus de la gauche", affirmant que "sous son gouvernement à lui, il y en a qui n'ont pas été cocus, c'est le Medef".

Interrogé sur i>TELE sur les propos de l'ancien Premier ministre, M. Besancenot, tête d'affiche du Nouveau parti anticapitaliste, a d'abord suggéré à M. Fillon "qu'il se détende". "Sous son gouvernement à lui, il y en a qui n'ont pas été cocus, c'est le Medef", a-t-il ensuite ironisé.

Alors qu'on lui demandait une réaction sur le fond au propos de M. Fillon, le postier de Neuilly a répondu: "Nous, au NPA, c'était le sens de la candidature de Philippe Poutou (à la présidentielle), et de nos candidats aux législatives, on présente une autre orientation, et à la différence d'autres on a lu le programme du PS depuis le départ."

"On n'est pas d'accord sur la retraite à 60 ans, parce que dire qu'on va partir à la retraite à 60 ans à 41, 5 annuités, ça ne concerne qu'une minorité" de personnes, a-t-il notamment fait valoir.

François Fillon a affirmé mardi que les syndicats allaient être "les premiers cocus de la gauche", notamment sur la question de la retraite à 60 ans, en marge d'un déplacement en Seine-Saint-Denis.

PARIS, 29 mai 2012 (AFP) -


 Illustration : Philippe-Poutou-et-Olivier-Besancenot_scalewidth_630.jpg


Communiqué du NPA. Hollande en campagne pour les législatives

Posant au Président «normal» qui quitte l’Élysée pour donner une interview au 20h de la 2, Hollande n'a pas eu beaucoup de mal à se différencier de l'arrogance agitée de son prédécesseur. Il était là en campagne électorale pour demander aux électrices et électeurs de lui donner un majorité à l'Assemblée nationale afin de réaliser «le changement maintenant».

Un changement dont tout laisse à penser qu'il n'ira pas bien loin:
  • Un coup de pouce pour le SMIC, oui mais à condition de ne pas gêner le patronat et la compétitivité tant réclamée par Parisot.
  • La croissance pour l'Europe, mais dans le cadre du pacte budgétaire décidé par Merkel et Sarkozy qui vise à imposer la règle d'or de l'austérité, la généralisation de la politique qui a conduit vers une récession.
  • La solidarité avec la Grèce, oui à condition que le peuple grec vote pour les partis qui veulent lui imposer l'austérité au nom de la troïka pour le plus grand profit des banques européennes qui pillent et ruinent le pays.
  • Le retrait des troupes françaises de l'Afghanistan, seulement les troupes combattantes pour maintenir une présence française aux cotés des USA et des troupes de l'Otan pour continuer l'occupation du pays le temps qu'il faudra.
Un changement en trompe l’œil dont l'essentiel consiste en quelques gestes dérisoires comme prendre le train plutôt que l'avion pour rentrer de Bruxelles! Nous sommes bien loin des attentes des travailleurs et de la population pour faire face aux licenciements, au chômage, à la dégradation des conditions de vie et de travail. Le vrai changement il faudra l'imposer. Dés maintenant le NPA appelle toutes les forces qui ne se résignent pas à l'austérité à constituer une opposition de gauche au futur gouvernement qui sera mis en place à l'issue des élections législatives. Ce sera le sens du vote pour les candidates et candidats soutenus ou présentés par le NPA.



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