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Les élections passent, des travailleurs ne touchent toujours pas leur salaire, Poutou bat la campagne !


Les Sodimédical prêts à camper sous les fenêtres de Montebourg (Libération Champagne)

Publié le vendredi 15 juin 2012

L'ancien candidat à la présidentielle a révêtu la blouse 
L'ancien candidat à la présidentielle a revêtu la blouse

Libération Champagne - L'ex-candidat à la présidentielle Philippe Poutou, qui est venu voir hier les salariés, leur a donné ce conseil [camper sous ses fenêtres] si le ministre ne se manifeste pas

Philippe Poutou n'avait pas pu venir voir les Sodimédical lors de la campagne présidentielle.

Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à l'Élysée s'est rattrapé en venant hier. Pourtant, il a repris son travail à l'usine Ford de Bordeaux. « Mais en ce moment, nous sommes en chômage partiel deux jours par semaine. Cela m'a permis de me libérer », explique-t-il.

Olivier Besancenot, qui l'accompagnait ainsi que Claude Bonnet, le porte-parole du NPA dans l'Aube, a été choqué de découvrir que la situation des Sodimédical n'avait pas évolué depuis son passage début avril. Les 52 salariés sont toujours sans salaire depuis le mois d'octobre. « Cela fait bientôt neuf mois. C'est délirant », a-t-il déploré.

Et le changement de gouvernement n'a pas modifié cela. « Nous avons écrit à Arnaud Montebourg pour lui demander de mettre en place un médiateur. Nous l'avons relancé mardi par mail. Nous n'avons pas encore de réponse de sa part », lui a signalé Angélique Debruyne, la porte-parole des salariés.

Philippe Poutou a conseillé aux Sodimédical de passer la vitesse supérieure. « Appelez-le et conseillez lui fraternellement de vous recevoir. Sinon dites-lui que vous allez camper sous les fenêtres de son ministère ». Arnaud Montebourg est le nouveau minsitre du redressement productif. « Si des femmes qui sont sans salaire campent devant son ministère cela fera désordre », a estimé aussi Olivier Besancenot, le leader du NPA. « Ce n'est pas parce qu'ils sont sur des gros dossiers, qu'ils ne peuvent pas vous répondre », dit-il considérant « que cela ne coûterait pas cher au ministère d'intervenir pour vous ».

Si rien ne s'est passé d'ici là, les Sodimédical envisagent de se rendre à Paris jeudi prochain.

Jorge D'HULST - Libération Champagne





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