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Virgin Montpellier, "un maxx de licenciements" en vue!

Montpellier. Virgin annonce la fermeture prochaine de son Megastore (Midi Libre)

La nouvelle présidente du directoire de Virgin, Christine Mondollot, a indiqué vendredi qu'une "solution" devrait être trouvée dans les deux prochaines années concernant les deux-tiers des 28 magasins français de l'enseigne, alors que les syndicats craignent un nouveau plan social. Le magasin de Montpellier est concerné par ce plan.

 [...] L'enseigne de distribution de produits culturels et de papeterie, contrôlée par Butler Capital Partners, vient de fermer trois magasins - à Bordeaux Mérignac, au Carrousel du Louvre, à Paris, et à Saint Denis (93) -, mais "la purge est loin d'être terminée", affirme le journal, expliquant que deux options "sont envisagées: des réductions de surface et des cessions".

L'intégralité de l'article 

 Pour avoir une idée de la stratégie de démobilisation des salariés fasse à l'attaque planifiée sur l'emploi on se souviendra qu'en avril dernier Midi libre titrait "L’enseigne Virgin restera à Montpellier". Au coeur de ce dispositif de déminage permettant d'arriver à l'actuelle période estivale, idéale pour ce genre d'annonces, un homme d'affaires choyé par Georges Frêche : "L’enseigne Virgin ne fermera pas ses portes. C’est ce que martèle Marcel Salerno. L’homme d’affaires est à l’origine de la venue, il y a dix ans, du magasin culturel. Il est également propriétaire des murs occupés par Virgin. "Il est inadmissible que le directeur général de la Ville annonce que l’enseigne va quitter Montpellier. On marche sur la tête. Et quand bien même ce serait le cas, il faudrait faire en sorte que cela ne nuise pas à la ville", s’emporte Marcel Salerno."

Autant dire que les salariés, à qui on laisse cependant, histoire d'écouler les stocks, un délai de "moins de deux ans", ont de quoi préparer une riposte de préservation des emplois !

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 Extraits

Au-delà de cette propagande, tout un arsenal juridique et des mesures de sauvetage bidons sont mis en œuvre pour tenter d’amoindrir les ripostes et d’empêcher les révoltes. Le ministère du Redressement productif et sa cohorte de technocrates se démènent et jouent les pompiers sur les situations les plus urgentes. Plan de sauvetage de l’automobile, financement des formations ou des programmes de recherche et développement, coup de pouce sur les « contrats de génération » avec 300 000 prévus sur la durée du quinquennat, développement du « contrat de sécurisation professionnelle » qui assure, durant douze mois, 80 % de leur ancien salaire à des licenciéEs économiques suivant une formation, loi visant à obliger un industriel se désengageant d’une usine française à la céder à un repreneur... Autant de dispositifs à l’efficacité douteuse et dont les coûts seront supportés par la collectivité. Mais le patronat a aussi des idées plus radicales, dans la logique des accords « compétitivité-­emplois » : réduction des salaires, perte de jours de RTT, suppression de pauses, engagements de modération revendicative des syndicats voire interdiction du droit de grève et exclusion de l’entreprise des syndicats non signataires. Autant de rêves patronaux devenus réalité aux États-Unis dans l’automobile et l’électronique et en Italie chez Fiat. [...]

Les quelques exemples de luttes victorieuses (Ford, SBFM, Goodyear...) doivent être popularisés pour montrer la possibilité d’arrêter le massacre. À l’opposé du « dialogue social », il faut construire la mobilisation, sur des revendications qui ne dessaisissent pas les salariéEs au profit des technocrates et des bureaucrates. Un programme permettant à touTEs les salariéEs de s’impliquer dans la lutte pour interdire les licenciements et réduire le temps de travail.

 


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