À la Une...

L'écologie en débat autour des "droits de la nature" et du "Bien Vivre" tels qu'inscrits dans la Constitution équatorienne

Le débat s'articule, entre autres, autour de trois textes parus sur le site Mouvements auxquels nous renvoyons ci-dessous. Hautement recommandables pour tous ceux qui, en particulier au NPA, se réclament de l'écosocialisme.


Développement, droits de la Nature et Bien Vivre : l’expérience Équatorienne

Dans le marasme de l’après-Copenhague (décembre 2009), l’espoir de parvenir à construire des politiques réellement durables est principalement venu d’Amérique La-tine ; plus précisément de la Bolivie et de l’Équateur. Les deux pays andins n’ont plus seulement attiré l’attention des militants soucieux d’observer et de s’inspirer de l’expérience de présidents et de gouvernements progressistes, issus (directement dans le cas d’Evo Morales) du mouvement social, mais ont également largement intéressé les écologistes. Evo Morales a convoqué une rencontre autour des Droits de la Terre-Mère, tandis que l’Équateur a initié le projet (en voie d’abandon) de gel des forages pétroliers dans le parc national de Yasuni. L’Équateur est par ailleurs le premier État au monde à avoir reconnu, dans sa constitution, les droits de la Nature. Le chercheur uruguayen Eduardo Gudynas revient dans cet article sur les fondements et la portée de l’expérience équatorienne.


Réponse 1 : La nature sujet de droit : une fiction, un mythe fondateur pour changer la réalité ?

Par

Mouvements publie la réaction critique de Jean-Marie Harribey au texte d’Eduardo Gudynas, paru dans le numéro 68 de la revue.
Jean-Marie Harribey réagit ici à l’article suivant :

E. Gudynas, « Développement, droits de la nature et bien-vivre : l’expérience équatorienne », Mouvements, 2011/4 n° 68, p. 15-37,
également accessible sur notre site : http://www.mouvements.info/Developp...

Le texte d’Eduardo Gudynas « Développement, droits de la nature et bien-vivre : l’expérience équatorienne », publié par Mouvements est très intéressant en ceci qu’il exprime clairement une problématique désormais en discussion dans les mouvements sociaux de par le monde et en ceci aussi qu’il contient nombre d’éléments qui sont sujets de controverses.

Réponse 2 : Droits de la nature, mythe ou réalité ?


Le texte d’Edouardo Gudynas présente un certain flou théorique et Jean-Marie Harribey a raison de le souligner [1]]. Sa thèse sur la « durabilité très forte » n’apporte en effet pas beaucoup de clarté. De plus le point le plus intéressant, le plus novateur, qui est la question du « bien-vivre » et de sa différence avec le développement classique, n’apparaît pas clairement. Néanmoins la thèse sur les « droits de la nature » est moins critiquable qu’elle n’y paraît, si du moins on saisit sa portée théorique réelle. Discuter les objections et les propositions de Jean-Marie Harribey amène à poser des questions essentielles à cet auteur, et au mouvement altermondialiste.







Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA