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NPA. Le tract de la semaine !




PSA : un air de déjà-vu

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PSA ne sera pas Michelin ni Renault Vilvoorde. Et Hollande ne s’inclinera pas comme Jospin l’avait fait en son temps... Pourtant, rien n’est moins sûr. « Je considère qu’il y a eu mensonge […] L’État ne peut pas rester indifférent et ne laissera pas faire. Le plan doit être renégocié ». Mais c’est pour mieux reconnaître que le gouvernement ne pourra pas empêcher la fermeture d’Aulnay !

En fait les seules mesures envisagées consistent une nouvelle fois à verser des aides à la reconversion. PSA ne manque pourtant pas de moyens : des milliards de bénéfice accumulés ces dernières années, encore 240 millions d’euros versés aux actionnaires de PSA l’année dernière. Mais ce serait aux contribuables de payer. Tout en profitant de la conférence sociale pour légitimer le discours patronal de la « compétitivité des entreprises » et du « coût du travail » qui justifient… ces fameuses réductions d’effectif et les licenciements !

En réalité, lorsque les intérêts généraux de la bourgeoisie l’exigent, l’État n’a jamais hésité dans le passé à prendre des mesures autoritaires, de salut public, pour régenter l’économie privée. Si le gouvernement théorise son impuissance et dit ne pas pouvoir empêcher les licenciements, c’est parce que l’intérêt général de la bourgeoisie aujourd’hui est de mener une véritable guerre sociale contre les travailleurs pour redresser ses profits.

Mais les travailleurs, eux, peuvent beaucoup pour eux-mêmes : en faisant converger les résistances et les luttes, à partir des centaines d’entreprises où sont annoncés des « plans sociaux », sans oublier la fonction publique où les réductions d’effectif sont massives. En imposant l’interdiction des licenciements, une revendication qui acquiert sa véritable signification au fur et à mesure que le rapport de forces se modifie tout en donnant d’emblée un objectif à cette convergence. En faisant le lien avec la nécessité de réduire le temps de travail pour donner du travail à tous, contrôler les livres de comptes pour savoir où est l’argent, et quels sont les plans réels des actionnaires au-delà des discours de façade.

Un programme ambitieux certes. Mais y en a-t-il d’autres possibles en ces temps de crise ?
  

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