C'est la mêlée dans le Parti Socialiste montpelliérain. Comme l'écrit Midi libre "Après les législatives, la redistribution des postes s’annonce ardue." Le microcosme social-libéral se donne frénétiquement à la lutte des places !
Deux adjoints de Mandroux ayant été élus députés, "leurs camarades du groupe majoritaire lorgnent déjà sur les délégations qu’ils pourraient abandonner". "L’appétit est d’autant plus grand que ces deux adjoints détiennent des
postes clefs : tourisme, quartiers Centre et Faubourgs pour elle,
sports, cohésion sociale et démocratie participative pour lui."
D'où les appels au calme desdits députés frais émoulus car, voyez-vous, il y a des cas où le socialiste devient frénétique et quelque peu "pétroleur" !
Bon, on vous passe les détails (voir, pour plus d'infos croustillantes, ici). On voudrait seulement s'attarder sur une incongruité (enfin, cela dépend de la façon qu'on a de voir les choses) : figurez-vous que dans ce pugilat socialo-socialiste pour le pouvoir local, notre quotidien libéré nous rapporte que "Hervé Martin, élu communiste chargé de l’événementiel sportif [...] lorgne sur
le poste [laissé vacant par Patrick Vignal]." Un communiste dans cette course à l'échalote des apparatchiks socialos...?
On se dit que décidément au Front de gauche, ils nous la jouent au bluff avec leur "majorité-avec-le-PS-pour-refuser-la-politique-du-PS ! On avait déjà eu Mélenchon qui faisait des salamalecs à l' Elysée tout en stigmatisant les appels d'Olivier Besancenot à construire une opposition contre l' austérité de gauche qui se profile et voilà qu'à Montpellier il y en a un qui a dû faire le déplacement pour prendre la Bastille du temps de la présidentielle et qui joue maintenant des coudes pour monter dans l'entourage de la chef socialiste où, on le sait, traînent par ailleurs des Modem. Lesquels centristes en sont, pour pimenter l'affaire, à faire des crocs en jambe à une transfuge passée au PS ou du moins dans son orbite. En fait, il n'y a rien de bien nouveau dans le grand écart communiste-front de gauchesque vis-à-vis du PS mais, avouons-le candidement, nous ne nous y faisons pas !
Pendant que cela grenouille dans le panier de crabes "de gauche" du clapas, le Front de gauche n'en appelle plus aux assemblées citoyennes et l'austérité gouvernementale se met tranquillement en place...Le Monde qui n'est pas, lui, dans le zig-zag politique nous met les points sur les i en nous annonçant "des coupes supérieures à celles réalisées sous Nicolas Sarkozy" (voir lien précédent) pendant que la révolution citoyenne paresse... Quoique... alléluia...Mélenchon semble sortir de sa léthargie, Libé constate en effet qu'"il est de retour et qu'il n'est pas content" du coup de pouce du Smic dont il disait il y a peu que c'était toujours ça de pris... Alors, qui sait, le Front de gauche sera peut-être de la préparation d'un front...contre l'austérité ! Tout en restant dans la majorité austéritaire ?
Antoine
Antoine
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