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SANOFI : toujours là, et bien là !

SANOFI licencieAprès une fin de semaine dernière chargée,
les salarié-E-S de SANOFI tiennent une Assemblée Générale aujourd'hui mardi.

Après les peintures effectuées sur la route du Tour de France, les SANOFI maintiennent la pression.
Ils ont manifesté spontanément
jeudi devant la maison de l'agglo pendant que les délégués syndicaux étaient reçus successivement à l'agglo par Mourre, puis à la région où ils ont rencontré Colzan et Anne Yvonne Le Dain.
 
Il s'agit pour eux de mettre en évidence 

  * l'intérêt de la préservation d'emploi chez Sanofi R&D, source de débouché local pour l'emploi de jeunes diplômés, sans compter les emplois induits.


  * l'absurdité du financement d'un nouveau pilote qui a coûté 107 millions d'euros et qui ne va pas être mis en route.


  * ils dénoncent également le rachat sur 5 ans pour 6.5 milliards d'euros d'actions Sanofi par elle-même. 


  * ils rappellent aux élus que la puissance publique a son mot à dire car elle est  partie prenante dans le cadre des partenariats public/privé, et par les crédits d'impôt-recherche (environ 130 millions d'euros pour 2011).  

 
  * ils ont également exprimé la nécessité d'une prise de participation publique dans l'entreprise pour permettre de réorienter la recherche sur des voies utiles aux populations et non plus axées uniquement sur la seule recherche de profits (9 milliards pour 2011). 


Les délégués ont de nouveau exposé leurs "préoccupations" en début d'après midi vendredi en rencontrant à l'Inspection du travail M. Perret, le chef de cabinet de la ministre déléguée Fleur Pellerin, et Sébastien Massart, commissaire au redressement productif. Les représentants ministériels semblaient avoir déjà de nombreuses informations qu'il tenaient sans doute de la direction de Sanofi...

Ces prises de contacts et sensibilisations des institutionnels ne vont pas très loin pour l'instant, au-delà des déclarations de principe. Les salarié-e-s qui se retrouvent en AG aujourd'hui sont toujours inquiets et mobilisés car ils ne savent toujours rien de précis : la direction a choisi de ne rien révéler de concret avant la rentrée de septembre.




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