Pour compenser le gel des prix au 4e trimestre 2011 le groupe GDF compte faire payer  à
 7 millions de foyers une augmentation en moyenne de 40 euros. Et le 
gouvernement discute avec celui-ci le paiement progressif de cette somme
 et annonce pour la rentrée une loi réformant le tarif de l’énergie. 
Dans les faits cela signifie autant de factures impayées et de foyers 
qui ne pourront pas se chauffer. Alors que le chômage augmente, que le 
pouvoir d’achat stagne ou baisse, cette augmentation transforme un 
besoin élémentaire - se chauffer - en denrée  précieuse. 
Un
 gouvernement qui souhaiterait défendre les intérêts des couches 
populaires avec la même ferveur que la droite en a dépensée pour les 
riches, bloquerait les prix en reprenant le contrôle public de ce 
secteur, ouvrant ainsi la voie d’une bataille pour de vrais services 
publics. Celui-ci subit la folie spéculative des marchés depuis la 
séparation d’EDF et GDF en 2004 et la privatisation de GDF lors de la 
fusion avec SUEZ sous le quinquennat Sarkozy, malgré la promesse de ne 
pas le faire. 
Alors le droit de se chauffer, monsieur Hollande, c’est 
pour maintenant ?
Montreuil, le 2 août 2012.
A lire aussi 
Lu sur Medapart : GDF a annoncé jeudi un bénéfice net de 2,3 
milliards d'euros pour un chiffre d'affaires qui dépasse pour la 
première fois les 50 milliards et a confirmé dans la foulée ses 
objectifs financiers. (GDF va récupérer son manque à gagner de 2011)













