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À la Une...

Piscine du Grand-Pic-Saint-Loup (nord de Montpellier). Polémique en nage papillon !


 (L'Agglorieuse du 22 août 2012)

Dans son édition de la semaine dernière l'excellent hebdo local L'Agglorieuse, fidèle à sa devise, "L'information sans concessions", s'est penché sur un projet, qui fait grand bruit, de piscine intercommunale (avec ouverture prévue en 2013), sur Saint-Mathieu-de-Tréviers, retenu par la communauté de communes du Grand Pic Saint Loup.

Reposant sur un partenariat public-privé (PPP)*, la construction de cette piscine devrait, selon la communauté de communes, coûter un peu moins de 10 millions d'euros. 12,5, soit environ 1,5 fois le budget d'investissement voté en 2011, rectifient les opposants au projet ! Lesquels précisent que le PPP signé avec une filiale du Crédit Agricole, sur la base d'un prix à la construction supérieur de 70% au prix normal, aboutira à faire payer à la collectivité locale "4 fois le prix de cet équipement de luxe" ...Avec, à la clé, un lourd endettement sur 30 ans et un coût par habitant, sur cette durée, de l'ordre de 1000€  "sans tenir compte [...] de la hausse du taux variable [...] qui en fait, en réalité, un véritable emprunt toxique" !

Pour sa défense la présidence de la communauté de communes démonte ce qu'elle appelle une "escroquerie intellectuelle" des opposants et compare avec des constructions du même type qu'à Saint-Mathieu-de-Tréviers, à Palavas ou à Cournonterral, au coût semblable à celle qui est au centre de la polémique.

L'Agglorieuse conclut son article en s'interrogeant sur le dilemme "transparence ou opacité" du montage financier contesté. A quoi le comité NPA du Pic-Saint-Loup** répond : "et la démocratie, bordel !" Il ne vient en effet à l'esprit de personne, si l'on en croit l'hebdo, de proposer que la population soit consultée sur la base d'un débat contradictoire, pièces en mains ! Il est vrai que la démocratie directe, au sens où le bon peuple est consulté directement, prend du temps ! Et comme le temps aussi c'est de l'argent...la politique trépasse, confisquée qu'elle est par les experts ...

La une de la semaine dernière de L'Agglorieuse (accès aux articles réservé aux abonnés)


* Concernant les PPP : "Lignes à grande vitesse, travaux du Grand Paris, centre hospitalier sud-francilien (Corbeil-Essonnes), rénovations de campus universitaires :  pour financer les grandes infrastructures publiques, l'Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics sollicitent de plus en plus le secteur privé, dans le cadre de partenariats public-privé (PPP). Pour les entreprises privées appelées à participer, c'est la bonne affaire. En revanche, pour l'Etat, les collectivités locales et les contribuables, ce mode de financement constitue un piège, indique, lundi 9 janvier, Le Parisien." Lire l'intégralité de l'article Les mauvaises affaires des partenariats public-privé (Le Monde)

** Pour contacter le comité NPA du Pic-Saint-Loup écrire à blognpamotivees@orange.fr

A lire aussi


Pour connaître les activités du comité NPA du Pic-Saint-Loup
(les documents ci-dessous ont été mis en ligne sur l'ancien blog du NPA 34 qui est devenu celui de GA)

Prades-le-Lez. Le NPA du Pic-Saint-Loup soutient les salariés de Flowlink (14 novembre 2011)

14_11_11_NPA_soutien_Flowlink_2.png

Prades-le-lez. Grève à Flowlink, vous avez dit patron voyou ? (15 novembre 2011)

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par les correspondants du NPA Pic-Saint-Loup : Claude et Bernard
Lire ci-dessous la suite ainsi que les articles de presse et celui de l'UL CGT Montpellier
16_11_11_Flowlink_2.png
15_11_11_Greve_Flowlink_Prades_4.jpg
L'Hérault du Jour du 15 novembre 2011
15_11_11_Greve_Flowlink_Prades_5.jpg
15_11_11_Greve_Flowlink_Prades_6.jpg

Prades-le-Lez. La solidarité avec les grévistes se met en place (16 novembre 2011)

16_11_11_Communique_commun_Flowlink_2.png
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17_11_11_Communique_commun_Flowlink.png

Prades-le-Lez. Flowlink, le jour du "solde de tout compte" avec l'action juridique en vue
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Le NPA est allé apporter son soutien.
30_11_11_Flowlink_2.bmp

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Saint-Clément-de-Rivière. Préavis de grève à la clinique de la Lironde (16 novembre 2011)

Après consultation des salariés, réunis en assemblée générale le jeudi 17 novembre, le syndicat CGT appelle les salariés à cesser le travail : le dimanche 20 novembre 2011 à 20 h jusqu’au lundi 21 novembre 2011 à 20 h
Un repas convivial sera organisé sur le piquet de grève, de 12 h à 15 h; ce peut être aussi un moment de rencontre avec la presse , où les journalistes pourront rencontrer directement  les salariés.

Le NPA 34 appelle à manifester concrètement un soutien à ce mouvement en participant à ce repas de lutte.

Le préavis de grève déposé par le syndicat Cgt de la Lironde vise à dénoncer l'ambiance sociale irrespirrable qui règne à la clinique la Lironde, peu propice à un établissement de soins psychiatriques.
Les salariés de La Lironde avaient participé massivement au mouvement social des cliniques privées de mai juin 2010.
Le groupe CLINEA s'était distingué des autres employeurs concernés par le conflit, en ayant  refusé jusqu'au bout des négociations, ainsi qu'en retirant sur le salaire suivant les 15 jours de grève.
  
Depuis ce conflit, le climat social n'a cessé de se dégrader, avec un durcissement particulier sur ces derniers mois.
Les élections professionnelles (Comité d'entreprise et Délégués du Personnel) remportées largement par la CGT, 12 sièges sur 14, ne sont peut-être pas étrangères à ce durcissement ...
Les salariés consultés en AG ont beaucoup insisté auprès de la CGT pour mettre en avant leur exigence première: le respect de leur dignité.
Leur volonté n'est pas d'engager un "bras de fer" contre le groupe CLINEA, mais d'exiger de ce groupe le minimum d'égards qu'un employeur doit à ces salariés, et leurs représentants.
 Les salariés demandent aujourd’hui :
  • -         Le respect de leur dignité et de leur intégrité morale et physique.
  • -         Que leur parole soit entendue sur les sujets qui les concernent directement : l’organisation du travail, des soins, et les projets thérapeutiques.
  • -         L' arrêt des menaces et des sanctions.
  • -         De  privilégier une vie institutionnelle dynamique, fondée sur la parole et l’échange, valeurs de base de la Psychiatrie.
  • -         De relancer le projet médical, toujours inachevé,  de valoriser et d'assurer la continuité des activités thérapeutiques déjà en place dans l’établissement.
  • -         De rétablir entre la Direction et les représentants des salariés des relations normales et loyales.
Source : CGT
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Affiche du concert de soutien aux cliniques en grève à Montpellier en mai-juin 2010

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 En 2009, peu après la création du NPA

Initiative du NPA Pic Saint Loup sur le logement social (13 mars 2009)

L'action du NPA a fait la une du journal de France 3 Sud : voir le reportage ici
Devant la mairie de St Clément la Rivière, il y a eu par le comité NPA Pic Saint Loup une pose symbolique de la 1° pierre d’un logement social dans cette commune qui paye 302.000 euros d’amende, (un record dans la région), plutôt que de construire des logement sociaux.

Lire ici le tract du NPA Pic Saint Loup sur la question du logement et ci-dessous, notre compte rendu de l'action, l'article de Midi Libre et les photos.



Saint Clément, (Maire UMP Alphonse Cacciaguerra) commune de la périphérie de Montpellier bat les records : 0.05% de logements sociaux ! C’est une commune riche car elle encaisse l’énorme taxe professionnelle de Carrefour trifontaine, Castorama, Darty, 3 ou 4 cliniques...
Voir la suite sur le tract.

Le reportage qui, ce soir, a fait l’ouverture du 19/20 de FR3 Languedoc Roussillon :
http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=c34b_1920
Lire ici ou plus bas sur cette page les articles de Midi Libre .

Saint-Clément-de-Rivière, capitale d’un jour du logement social ! par Antoine du NPA Pic-Saint-Loup 14 mars 2009

Ce miracle est à mettre à l’actif de la quarantaine de militants du NPA du Pic-Saint-Loup qui, dès 9 h 30, ce samedi 14, a mis la dernière main à l’action qu’il préparait depuis plusieurs jours : la pose de la première pierre du logement social que la mairie de Saint-Clément se refuse obstinément à mettre en œuvre !

Rien n’y a fait : ni le barbouillage systématique de nos affiches ces derniers jours, ni l’invitation bidon faite par le maire à Olivier Besancenot à venir visiter son « hôtel social », ni le comité d’accueil, ce matin, d’une quinzaine de proches du maire photographiant véhicules et militants…Rien n’a pu empêcher le NPA, après avoir sillonné en voiture la commune en appelant par haut-parleur à la « cérémonie », de déployer, sur la façade d’une mairie devenue méconnaissable, banderoles et affiches revendiquant le droit au logement social et dénonçant son déni à Saint-Clément.


Des tables, garnies de tout ce qui allait permettre un apéro des plus conviviaux, ont été mises en place mais tout a vraiment commencé par la prise de parole faite par Nicolas pour indiquer le sens de notre action : Saint Clément est bien l’un des plus mauvais élèves de France avec Neuilly, si cher ( !) au président Sarkozy, puisqu’il ne parvient qu’à décrocher un lamentable 0,05 sur 20 (0,05 % de logements sociaux contre les 20 % exigés par la loi SRU [Solidarité et Renouvellement Urbain] votée en 2000).


Le maire, venu apporter en personne la contradiction, a tout contesté devant la presse régionale, écrite et télévisée, présente sur les lieux: les pourcentages, le montant de l’amende infligée à sa commune hors-la-loi (302 000 € par an !) et … l’impartialité de la presse. Bref, l’habituelle diversion de la citadelle assiégée.


Le NPA ne s’en est pas laissé compter et a remis en main propre à ce maire UMP, ayant soutenu à la Région, il n’y a pas bien longtemps, l’alliance de Jacques Blanc avec le FN, le diplôme sanctionnant ses carences sur le logement social. Le NPA a rappelé qu’il prend appui sur cette loi SRU pour répondre au scandale de la double peine d’une relégation des plus pauvres dans des quartiers ghettos parachevant l’accroissement de l’exploitation au travail (elle-même souvent parachevée par le chômage).


Contestant se lancer dans la stigmatisation populiste des « riches », notre parti a rappelé que sa démarche s’inscrivait dans la lutte radicale contre les inégalités dans un pays qui reste très riche, malgré la crise : lutte sur le terrain du logement comme sur celui du travail.


Comme d’ailleurs sur celui de la protection des espaces naturels : logement social ne rime pas, pour nous, avec bétonnage de barres HLM, destruction des paysages, etc. La qualité de vie, pour tous mais avec un effort particulier pour les victimes du capitalisme prédateur, dans des unités d’habitats à taille humaine, regroupées dans des espaces aménagés pour faciliter les échanges ou les déplacements, voilà ce que vise le NPA.


Il ne peut y avoir, pour nous qui sommes par ailleurs partisans d’une tout autre répartition des richesses, des zones réservées aux riches et d’autres aux pauvres, pas plus à droite avec Saint Clément qu’à gauche (jusqu’à aujourd’hui) avec Saint-Jean-de-Védas !


La solidarité que nous prônons passe par la redéfinition des relations entre les quartiers et entre les communes. Saint Clément, comme toutes les communes de plus de 3500 habitants, doit donc s’engager à respecter une loi que nous concevons comme traduisant, malgré ses insuffisances, la pression et l’engagement des militants associatifs impliqués de longue date dans l’action sur le logement social, comme le DAL ou la CNL (Confédération Nationale du Logement) dont d’ailleurs une représentante départementale avait tenu à être présente à nos côtés ce matin.


Après un échange, autour du bon apéritif, avec quelques habitants, échange parfois vif mais toujours correct, le plus souvent curieux d’en savoir plus sur le NPA, les militants ont replié tout le matériel en précisant que « ce n’était qu’un début, le combat (pour le logement social) continuait » ! Et déjà tous les esprits étaient tournés vers la grande journée de grèves et de manifestations de jeudi prochain, 19 mars. Ce jour-là, le logement social sera dans l’actualité revendicative !





















Articles de Midi Libre


Édition du dimanche 15 mars 2009

Absence de logements sociaux : Saint-Clément visée par le NPA
REPORTAGE par Guy TRUBUIL

Les militants du parti d'Olivier Besancenot se sont rendus devant la mairie pour dénoncer sa politique de l'habitat Les militants du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) qui débarquent à Saint-Clément-de-Rivière pour stigmatiser sa politique du logement : on s'attendait à une confrontation virile et à une opposition de styles, hier matin, devant la mairie du village huppé. Si les échanges ont été parfois vifs, le ton du débat entre la trentaine de militants et le maire, Alphonse Cacciaguerra, est, en revanche, resté courtois et assez respectueux. L'élu UMP a d'abord accepté de se faire remettre le diplôme « de la commune la moins sociale » des mains du responsable NPA Jean-Claude Carcenac. Avec 0,05 % de logements sociaux sur son territoire - au lieu d'un seuil de 20 % fixé par la loi - , Saint-Clément-de-Rivière est considérée comme le plus mauvais élève de la région. « Elle n'est pas la seule mais la plus caractéristique » ont expliqué les manifestants devant une dizaine d'habitants plutôt favorables à la politique de leur maire. En fin d'année, la préfecture a infligé une amende de 302 000 € a rappelé le NPA sur son "dîplôme". « C'est faux. Nous ne payons pas 302 000 € mais 186 000 € » a immédiatement tenu à rectifier Alphonse Cacciaguerra? dès que le micro lui a été tendu. « Nous avons un plan pour atteindre le seuil des 20 %. Nous somme parfaitement dans l'orthodoxie » a-t-il répondu à ses contradicteurs. Depuis plusieurs mois, la commune tente de faire reconnaître les 207 appartements de la résidence étudiante de Bissy 1 comme étant un parc de logements sociaux. Une requalification qui a été refusée récemment par l'État. « Ils essaient de récupérer des programmes déjà construits pour avoir le moins d'amendes possibles, donc c'est détourner les textes » estimait, en aparté, Nicolas, peu convaincu par les arguments et la « volonté » du maire de se « mettre en conformité avec la loi SRU ». De son côté, Alphonse Cacciaguerra a vu dans l'action du parti d'extrême-gauche, « une grande tartufferie qui a pour objectif de nuire à certains villages du pic Saint-Loup qui ont réussi à sortir de l'Agglo et qui protègent leur espace, convoité de toutes parts. » Face à ses interlocuteurs, l'élu s'est toutefois dit enthousiasmé à l'idée de recevoir Olivier Besancenot sur sa commune. Pour une visite de son hôtel social, l'Ile bleue...
Édition du vendredi 13 mars 2009
Saint-Clément Logement social : le NPA dénonce

Le Nouveau parti anticapitaliste s'invite demain, à 11 h, à Saint-Clément-de-Rivière pour y dénoncer l'absence de logements sociaux. « La commune détient le record de France, avec Neuilly, de la discrimination sociale, avec 0,05 % de logements sociaux, au lieu des 20 % exigés par la loi SRU. » Les représentants locaux du parti d'Olivier Besancenot mettront de l'animation devant la mairie, en proposant la construction symbolique d'un logement social. « Nous couperons le ruban rouge d'inauguration et décernerons le diplôme du plus mauvais élève en logement social en France, "0,05 %", que nous agraferons sur la porte de la mairie » , annoncent-ils. Le NPA rappelle que, selon l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), 10 000 personnes attendent un logement social dans le grand Montpellier. « Peut-on accepter que Saint-Clément refuse toute mixité sociale, facteur de richesse, d'échanges, de vie ? Peut-on bafouer la loi quand on est censé la représenter ? », interrogent les militants. Le NPA lance l'invitation à toutes les associations qui souhaitent participer, ainsi qu'à la population de Saint-Clément. Apéro et pique-nique sur place possible.

 


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