À la Une...

Région. Entre 27 % et 32 % de pauvres dans nos villes !


Midi Libre titre aujourd'hui :"Languedoc-Roussillon. La région mal placée dans le classement des villes pauvres" en se basant sur les conclusions d'une étude publiée initialement par l'Observatoire des inégalités. Nous avions repris sur notre blog, mercredi dernier, ces observations dans notre article : Montpellier, Béziers, Nîmes, Perpignan sous le regard de l'Observatoire des inégalités

Article de Midi Libre 

Les villes du Languedoc-Roussillon sont parmi celles comptant le plus haut pourcentage de pauvres en France. 
L'institut Compas dévoile une étude sur le niveau de pauvreté dans les grosses agglomérations françaises, publié sur Rue 89. Basée sur les revenus fiscaux de l'année 2009 pour les 100 plus grandes villes de France (plus de 50 000 habitants), l'enquête fait apparaître un taux moyen – qui "n’a pas grand sens pour les habitants au quotidien" – de pauvreté de 15%.

Des résultats variant de 7% à 46%

Les résultats de l'étude font le grand écart entre les résultats : si les villes présentant le moins de pauvres en France (seulement 7% de la population) sont, sans surprise, Neuilly-sur-Seine, Rueil-Malmaison, et Versailles, les communes de Roubaix et Saint-Pierre de La Réunion atteignent le pourcentage record de 46% de pauvres.

L'étude explique que "la pauvreté se concentre dans les villes les plus importantes". En effet, les 100 villes étudiées "rassemblent un tiers des ménages pauvres, alors qu’elles ne regroupent qu’un cinquième de la population". Une constatation que l'institut explique car "la ville attire les plus démunis, notamment parce qu’on y trouve le plus de logements sociaux et d’emplois". Un résultat qui va à l'encontre des idées reçues, qui voudraient que "l’espace périurbain ou rural [soit] celui où l’on trouve le plus de ménages pauvres, même si les deux tiers des ménages pauvres n’habitent pas dans les 100 plus grandes villes".

Le Languedoc-Roussillon mal placé

Concernant le Languedoc-Roussillon, les communes principales étudiées se situent plutôt en tête du tableau de la pauvreté. Avec un taux de 32% de pauvres (17 701 ménages recensés), Perpignan est onzième du classement. La ville arrive juste devant Béziers, 13e, avec 11 049 ménages sous le seuil de pauvreté (soit un taux similaire de 32%). Nîmes et Montpellier s'en tirent à peine mieux avec des taux de pauvreté respectifs de 29% et 27%. La capitale gardoise compte 18 670 ménages concernés, tandis que "la surdouée" en affiche 29 853.

Concernant le cas de Montpellier, l'étude classe la ville dans le rang des "villes de grande taille connaissent des difficultés économiques mais sont aussi devenues des pôles qui attirent la main d’œuvre", au même titre que Lille ou Marseille, des villes dans lesquelles "les ménages pauvres peuvent aussi être accueillis soit en périphérie immédiate".

L'étude consacre un paragraphe complet aux communes de Nîmes, Perpignan, Béziers mais aussi Avignon (30% de pauvreté). L'institut précise que ces "villes du Sud de la France connaissent une situation économique très dégradée avec un niveau de chômage élevé, une proportion de population immigrée relativement importante".


A lire aussi

  



Notre dossier 


Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA