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Education. Rentrée Chatel, austérité Hollande-Ayrault, refusons le changement dans la continuité !


 
 L'Hérault du jour du 5 septembre 2012

 
 


  
 
 


COMMUNIQUE DU NPA 34 du 4 septembre 2012

Le tableau noir de la rentrée

L’un des problèmes cruciaux de cette rentrée scolaire, la pire depuis des années, selon les syndicats, est le manque d’enseignants et donc un nombre effarant de classes à effectifs d’élèves surchargés. On peut concevoir qu’il n’est pas aisé, dès cette rentrée, de rattraper, même très partiellement, les dégâts du sarkozysme (80 000 suppressions de postes en 5 ans !) et d’augmenter de façon significative le nombre de professeurs assurant la rentrée des élèves. On peut cependant s’étonner que le gouvernement n’ait pas mis à profit l'été pour faire signer un contrat sur toute l'année à tous les précaires (en annonçant par ailleurs l'urgence incontournable de leur titularisation) ! Ils sont en effet nombreux à n'avoir pas de postes en cette rentrée ( «50 % des profs contractuels en lettres et histoire sont dans ce cas !» [Libération]).

Plus généralement les déclarations du ministre sur l'impossibilité d'augmenter les salaires des personnels ... dans l'immédiat ou encore l'annonce de l'instauration de "contrats d’avenir" d'inspiration libérale censés favoriser la relance des inscriptions aux concours de recrutement pour un métier d'enseignant fortement dévalorisé, dessinent une politique de l'éducation qui restera structurellement malthusienne, corsetée qu’elle sera par le Pacte budgétaire et sa désastreuse « règle d’or » que le gouvernement a décidé d’approuver. Le Ministère de l’Education mise sur l'attentisme compréhensif des parents et des personnels, voire leur fatalisme devant les "contraintes de la crise", cette petite musique qu'entonne avec insistance le gouvernement.
Seule la mobilisation des parents, des personnels de l’Education et des élèves pourra faire entendre la raison du service public d'éducation fondant les choix éducatifs, loin de la logique capitaliste de la « règle d’or », sur les stricts besoins des élèves, l’amélioration de la situation des personnels et la volonté ferme de faire de l’école un vecteur de la lutte contre les inégalités.
Dans l'Académie de Montpellier où, sous la houlette d'un recteur, hier zélé tâcheron sarkozyen, se met en place un saupoudrage dérisoire de mesures en trompe-l'œil et un redéploiement d’heures d’enseignement à moyens quasi-constants qui s’accommodent en fait de l’héritage du précédent quinquennat, le NPA 34 appelle à garder le cap des revendications : diminution des effectifs d'élèves par classe, titularisation des précaires, abrogation de la mastérisation, augmentation conséquente des postes aux concours de recrutement, augmentations salariales, relance d'une médecine scolaire que la droite a sinistrée, etc.

Non à l’austérité à l’école et ailleurs, oui à la vigilance et à la mobilisation sur nos revendications !
 
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