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Hérault. Lutte contre le Pacte budgétaire et lutte contre l'austérité gouvernementale, les deux faces d'un même combat !

 


Le collectif pour l'audit citoyen de la dette (auquel participe le NPA 34) se met en campagne contre la ratification du nouveau traité européen.

3 rendez-vous :

- mercredi 19 septembre à 12h30, devant la mairie, rassemblement symbolique "menotté-doré" ; la presse est conviée, un communiqué sera lu

- lundi 24 septembre
, soirée unitaire autour du film Catastroïka (par l'équipe qui avait réalisé Debtocracy), salle Guillaume de Nogaret espace Pitot


- dimanche 30 septembre
, pour la manifestation à Paris, des places de train sont disponibles : coût indicatif 100 euros mais des places à tarif réduit sont possibles grâce à un financement solidaire (ceux qui ne peuvent pas venir à Paris sont invités à contribuer).  départ 7h24 ,arrivée Paris 10h45-départ de Paris 19h15 retour  22h34. Contacter train30sept-mtp@hotmail.fr

Prochaine réunion du collectif pour mettre au point ces rendez-vous et organiser la diffusion la plus massive possible d'un argumentaire (argumentaire détaillé proposé par le collectif national + version courte locale) : mardi 18 septembre à 18h30 au local de Solidaires (23 rue Lakanal).


La position du NPA

La question pour Hollande est comment mettre bas le masque peu convaincant d’une fausse gauche hypocrite pour montrer son vrai visage, celui d’un président « normal », c’est à dire au service des classes dominantes, du patronat. C’est bien la démonstration qu’ont tenu à faire Jean-Marc Ayrault comme les dix ministres qui ont été à l’université d’été du Medef courtiser Parisot et ses amis. Le même Jean-Marc Ayrault déclarait dans le même temps qu’il ne serait pas le ministre du « tournant de l’austérité ». D’une certaine façon, il a raison, il est le ministre de la continuation de l’austérité.

Lui et Hollande ont mené durant les quatre derniers mois une politique en trompe-l’oeil prenant quelques mesures qui avaient l’air du changement alors qu’ils avalisaient, sur le fond, la politique engagée par Sarkozy. Que ce soit sur le droit à la retraite à 60 ans pour les longues carrières, ou le collectif budgétaire qui détricotait certaines mesures les plus choquantes de Sarkozy, les changements à la marge n’avaient d’autre fonction que de masquer la continuité assurée par Hollande. De même, la négociation sur le pacte de croissance avec Merkel n’avait pas d’autre but que donner de l’illusion du changement là où il y avait continuité.  [...]

Gagner du temps, associer les directions des confédérations syndicales, étouffer l’opposition qui se manifeste au sein du PS et chez Les Verts, et cela sans faire trop de vagues ni de bruit, voilà le style Hollande !
Finis les faux-semblants, il est bien le président de l’austérité. Il tente alors de museler, comme dirait Cécile Duflot, les oppositions potentielles. Pour celles et ceux qui refusent l’austérité, l’heure est au regroupement pour construire une opposition de gauche à ce gouvernement, contre la droite et l’extrême droite, une opposition ouvrière et populaire, décomplexée, sans muselière, offensive. [...]


Dès sa mise en place, le gouvernement Ayrault-Hollande, dans la continuité du gouvernement Fillon, s’est fixé comme objectif de réduire la part du déficit à 4, 5 % en 2012 et 3 % en 2013. Tout en continuant à honorer ses dettes auprès des marchés financiers et sans remettre en cause les traités européens existants, Maastricht, Amsterdam ou Lisbonne. Tel a été le sens du discours de politique générale de Jean-Marc Ayrault à l’Assemblée nationale. Cela revient à se constituer prisonnier de la finance. Nous sommes, bien loin du discours du candidat Hollande au Bourget, où son seul ennemi était, soi-disant, la finance. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement doit donc redresser les finances publiques autrement dit, réduire encore plus les dépenses publiques, les dépenses sociales mais également baisser le coût du travail pour relancer la compétitivité.

Les premiers jalons de l’austérité de gauche, au nom de la croissance, n’auront pas tardé et se sont même invités dès le premier collectif budgétaire du quinquennat, voté par l’ensemble des députés de gauche, et aussi par les députés du Front de Gauche.  [...]

En un mot, ce collectif budgétaire valide la réduction des effectifs de 2, 5 % dans la fonction publique (sauf dans les ministères dits prioritaires) et les dépenses de fonctionnement devront baisser de 7 %. Ce qui veut dire que les suppressions d’emplois vont se poursuivre dans les autres ministères, voire dans des conditions encore plus dures qu’au cours des cinq dernières années !
Bref, ce collectif budgétaire ne réparera en rien la casse sociale provoquée par Sarkozy. Ce sera donc à la gauche non gouvernementale, sociale et politique d’assurer les moyens du changement !

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