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Anniversaire de la mort de Georges Frêche. Retour sur la perpétuation de sa mémoire et de ses pratiques...

 
Deux ans sans Frêche, le NPA  ne porte pas le deuil !

 
 Frêche surhumainement tel qu'en lui-même croqué par Karak

Dans son édition électronique de ce 24 octobre, Midi Libre consacre un long article à l'héritage de Frêche dont l'ombre, nous est-il dit, continuerait à planer sur nous ! Pour rappeler ce que représentaient cet homme et surtout le système qu'il avait monté pour le servir, nous relèverons dans ces lignes midilibresques les mots et expressions qui le caractérisaient et caractérisent toujours ses héritiers à la municipalité et à l'Agglo de Montpellier ou à la Région. 

Ses multiples héritiers se marchent dessus voulant s'accaparer le leadership en vue de 2014. 

La folie frêchiste des grandeurs.

Bien avant Sud de France, Frêche avait inlassablement vanté "Montpellier la surdouée".  

Le premier slogan, "Montpellier l’entreprenante”, avec un TGV sur l’affiche".  

En lieu et place d’"une tête pensante et une seule, d’un exécutif qui créait une cohérence qui passait par un homme, aujourd’hui, on a plus affaire à une concurrence qu’à une cohérence".

Les mois qui arrivent diront, au terme de multiples bras de fer, qui flanche et qui prend le dessus

Les lutteurs, désormais, s’appellent ... La relève trépigne

Comme Louis XIV, archétype du monarque absolu, Frêche...

Le PS héraultais champ de ruines ? "Frêche n’y est pas étranger, il avait construit une formidable machine électorale mais au détriment parfois (sic) de la démocratie."

 Hélène Mandroux, maire de Montpellier, était partie au front face à Frêche. Curieux qu’elle s’associe aujourd’hui à celui qui symbolise le système Frêche, Robert Navarro

Vendre ses valeurs pour un plat de lentilles, ça ne reste qu’un plat de lentilles. Je ne peux comprendre ce ralliement que comme ça. Un retour à l’ancien régime, à ses dérives.

On lira l'article intégral d Midi Libre ici.

La toute récente opération autour du lancement, comme une marque de savonnette, de Montpellier Unlimited par le président de l'Agglo condense beaucoup de ce que nous rejetons dans le bain de culture frêchiste qui, avec quelques variantes, imbibe le PS local  : la conversion de la politique au marketing, processus particulièrement compatible avec le servilisme propatronal, cadeaux au frais des contribuables à l'appui, de la grande gueule qu'était Frêche; un social-libéralisme débridé totalement émancipé, au nom d'un modernisme niais, de tout rapport aux intérêts des salariés et des plus pauvres et privilégiant les opérations mégalomaniaques type le Corum ou, mais cela fit pschitt, la Septimanie; aucun sens des enjeux écologiques; un opportunisme politique poussé à l'extrême qui l'a fait arroser l'école privée, valoriser Sarkozy, en particulier sa contre réforme des retraites, ou soutenir inconditionnellement Israël sans oublier ses démarches auprès de l'extrême droite pour être élu; un mépris des autres proportionnel à l'importance qu'il s'octroyait; un sens de la magouille qui lui a permis de "prendre" le parti en "tuant" ses rivaux; une culture autocratique intégriste qui faisait de Montpellier ou de la Région sa chose avec le clientélisme politique et social que cela induit. En somme un affaissement de la vie politique et de la culture démocratique et sociale dans la région qui explique la médiocrité politicienne du socialisme local incarné par des Vignal, des Saurel, des Le Dain, des Mandroux, des Moure, des Bourquin ... capables des plus incroyables retournements (Mandroux faisant ami-ami avec Robert Navarro, l'homme des basses besognes frêchistes, qu'Assaf se permet de cibler pour faire oublier que, malgré sa gymnastique antifrêchiste, il reste inféodé à la culture social-libérale et capitaliste qu'il a tétée du temps où il participait de la garde rapprochée du Chef !).

Dernier rappel fort attristant s'agissant de la gauche qui se réclame d'être précisément à la gauche de ce PS-là : une des "réussites" de Georges Frêche aura été de mettre à ses pieds le parti qui longtemps a incarné la défense du monde ouvrier des villes et de la campagne, le Parti Communiste lequel, à l'exception de la parenthèse, qu'il s'est vite empressé de refermer, de A gauche Maintenant ! aux Régionales de 2010, s'est suicidairement plié, parfois en gémissant, au bon vouloir du Conducatore ! Et l'on ne peut s'empêcher de constater là aussi qu' il y a des continuités avec les doubles, les triples... jeux politiciens passés qui constituent une énormité politique : tout en se réclamant de la radicalité postulée du Front de gauche, le PCF est toujours en combinaison cogestionnaire avec les héritiers frêchistes (et les amis de Bayrou !) à la mairie de Montpellier comme à la Région bourquinisée. Cela donne une idée des dégâts faits dans la culture politique de gauche dans la région par un personnage tout bonnement "infect" ! Cela situe la responsabilité de ceux qui, comme le NPA, maintiennent le cap d'une union de la gauche anticapitaliste et antilibérale mais sans faire aucune concession, via en particulier de piteux silences ou détournements de regard, aux opportunismes et
jeux biaisés néofrêchiens qui ont cours même très à gauche.

Pour en savoir plus sur la débâcle de l'idée même de gauche qu'incarne Georges Frêche :
  
Montpellier. La gauche locale célèbre son maître à penser : Frêche statufié !
  
Frêche, le retour, ou la mémoire mystifiée !
  
En rire ou en pleurer. L'aigle qui dirige notre région n'aime pas le pigeon ramier !
  
Conseil municipal de Montpellier. GA-Front de gauche : être indépendante du PS tout en étant politiquement liée à un PC-Front de gauche dépendant du PS et allié au Modem ?

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