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En rire ou en pleurer. L'aigle qui dirige notre région n'aime pas le pigeon ramier !

 
Languedoc-Roussillon. Chantage aux subventions : le Canard Enchaîné vise Bourquin (Midi Libre 24 octobre 2012)


 Il a un faible pour las ânes ! (illustration)


Le président de la Région Languedoc-Roussillon, fâché avec une association écolo de défense du pigeon ramier, est épinglé par l'hebdomadaire satirique. 

 C’est une affaire de volatiles... Le Canard enchaîné, dans son édition du mercredi 24 octobre, vient au secours du pigeon ramier, ou plutôt d’une association qui réclame que cet oiseau ne soit plus pris pour cible par les chasseurs et qui subirait les foudres du président de Région.

Chantage aux subventions ?

Christian Bourquin les menace de ne plus pouvoir "venir voir la Région pour être aidés" (la Revue nationale de la chasse, septembre 2012). Bourquin a confirmé à Midi Libre qu’il soutenait la "tradition" qu’est la chasse.

L’affaire du pigeon date de sa présidence au conseil général des Pyrénées-Orientales, mais il a bien une dent contre les écologistes trop procéduriers qui créent "un climat d’exacerbation". Le Canard voit là "un chantage aux subventions".

Commentaire : nous ne ferons pas de cette question du pigeon ramier l'affaire de l'année. Nous ne connaissons pas le dossier du pigeon ramier mais nous sommes favorables à la protection des espèces menacées. Sur la chasse, voici ce que notre candidat à la présidentielle a été amené à répondre quand la question lui a été posée : "Face aux pressions de l’ultra-chasse (particulièrement vivaces en France), les dates européennes de chasse doivent être respectées. La notion de « dérangement » des milieux doit être intégrée à l’évaluation de l’impact des activités cynégétiques. Aucun mode de chasse « aveugle » (qui peut toucher des espèces qui ne sont pas chassables) ne doit être toléré — pas plus que des méthodes cruelles qui, de plus, s’attaquent souvent à des espèces protégées (pièges à rapaces). Le corps des gardes-chasses ne doit en rien dépendre des fédérations de chasse dont il est censé contrôler les activités." (lire ici d'autres positionnements de Philippe Poutou sur la question animale) 

Mais ce qui est inacceptable chez Bourquin, c'est, comme le pointe le Canard, le chantage à la subvention de celui qui pourtant, ne l'oublions pas, n'est qu'un élu (oui, oui, les piqûres de rappel sont nécessaires) : il ne faut cependant pas s'étonner de ce coup de pied de l'âne bourquinien, l'animal est un de ces poulets élevés en batterie chez le maître avicole qu'était Georges Frêche. Devenu coq il singe à la perfection son éléphantesque mentor, gavé de mépris pour les fourmis qui se mettaient en travers de son chemin, mais ne le lui dites pas, il se croit le roi Lion ! 

 
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