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Georges Ibrahim Abdallah. La lutte pour sa libération continue !


Retour sur la manifestation du 23 octobre devant la prison de Lannemezan pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
(correspondance NPA 34 avec reportage photo


Communiste révolutionnaire internationaliste, militant de la cause Palestinienne, arrêté pour détention d’un vrai-faux passeport Algérien et condamné pour complicité d’assassinats  de 2 « diplomates », Charles R.Ray attaché militaire américain et Yacov Barsimentov, diplomate israëlien (du Mossad), Georges Abdallah est détenu depuis 28ans.


A l'appel du Collectif pour la libération de Georges Abdallah environ 80 personnes se sont rassemblées mardi après midi devant la prison de Lannemezan. Des individus, des militantEs, des collectifs [Coup pour coup 31, Soutien au prisonniers politiques Basques, Collectif Libanais, Association de défense de la Palestine (AFPS)] et une organisation politique, le NPA, ont répondu à cet appel. Il est à noter que 14h30, un mardi, devant une prison dans les Hautes Pyrénées, ce ne sont pas les conditions les plus favorables à une forte mobilisation. 
 Mais la solidarité s’ est exprimée, sous le soleil, avec détermination contre l’acharnement au maintien en détention de Georges et plus généralement des prisonniers politiques d’ici et d’ailleurs, avec une pensée particulière pour les 4000 prisonniers palestiniens détenus en Israël. 

Les manifestants ont donné de la voix pour les slogans « Libérez Georges Abdallah », « 28 ans de prison, 28 ans de résistance », «  et pierre par pierre et mur par mur, nous détruirons toutes les prisons »… slogans interrompus par les différentes interventions d’individus ou d’organisations.
Le tribunal d'application des peines de Paris a tenu audience à huis clos par visioconférence afin de statuer sur la dernière demande de libération déposée le 24 janvier 2012. 
Les avocats de la défense (J. Vergès) et de la partie civile étaient présents avec Georges Abdallah à la centrale de Lannemezan.
 
Le parquet a requis devant le tribunal d'application des peines le rejet de la demande de libération conditionnelle de notre camarade. Maître Vergès à sa sortie « de prison » nous a rappelé des points de sa défense à savoir que la France dans cette affaire devait sortir de la tutelle des Etats-Unis ( partie civile) en libérant Georges et de même considérer le Liban comme souverain en acceptant le retour de Georges, dès lors que ce pays est prêt à le recevoir comme il l’a déjà fait savoir : "Le gouvernement libanais est prêt à le recevoir, on nous dit c'est dangereux, mais le Liban est souverain que je sache" J. Vergès. La décision a été mise en délibéré au 21 novembre.

Pour l’heure la lutte continue et nous appelons toutes nos lecteurs et lectrices, amiEs, sympathisantEs, camarades à s’informer, à discuter, à communiquer et à se mobiliser pour rejoindre celles et ceux qui soutiennent la libération de Georges Abdallah.

Pour le NPA34
Gérard






















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