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Le NPA pour une unité autour des salariés en lutte contre les licenciements ...


 Besancenot propose aux autres forces de gauche "une marche des licenciés" - AFP (28/10/2012) 

meeting unitaire des retraites
Olivier Besancenot (NPA) a proposé dimanche aux formations se situant à gauche du PS, notamment le Front de gauche, d'organiser une "marche des licenciés", sur le modèle de la manifestation contre le traité budgétaire européen fin septembre.

"Ce qu'on a été capable de faire ensemble contre la ratification du traité européen, alors il faut qu'on soit capable de le faire ensemble cette fois-ci aux côtés des salariés licenciés", a lancé M. Besancenot, invité du 12/13 de France 3, en allusion à la marche du 30 septembre dernier qui avait réuni des dizaines de milliers de personnes.

Il a évoqué "une marche des licenciés (...) où en début de cortège on ait les PSA, Arcelor, Sanofi".
La figure du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) répondait de cette manière à Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche (PG), qui l'appelait à rejoindre le Front de gauche.

"Cette main tendue, je l'accepte volontiers pour discuter. D'ailleurs on ne demande que ça depuis des semaines et bizarrement ça n'arrive pas. Pourquoi?", a aussi répondu M. Besancenot.

"La direction, et j'insiste, la direction du Front de gauche, est dans un positionnement politique qui consiste à dire: on n'est ni dans le gouvernement, ni dans l'opposition. Je pense que c'est quelque chose qui ne pourra pas résister aux faits", a-t-il ajouté.

Il a cité le budget. "On est tous, je crois, d'accord pour dire, à la gauche de la gauche, que c'est un budget d'austérité. Si c'est un budget d'austérité, alors il faut voter contre. J'espère qu'ils le feront", a déclaré l'ancien candidat à la présidentielle (2002 et 2007), alors que les députés communistes se sont abstenus sur le volet recettes du budget cette semaine.

Interrogé sur une éventuelle candidature à la présidentielle de 2017, après son retrait en 2012, il a répondu "2017, pour moi, c'est très loin".

"J'ai fait un choix politique, de ne plus me présenter, il y a quand même une cohérence. Donc ce serait difficile de revenir là-dessus", a-t-il aussi dit.


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Il faut dire que Désir défendant la motion archi majoritaire présentée par Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault, le résultat était connu d’avance. Certes, il avait face à lui un représentant de la dite aile gauche du parti, Emmanuel Maurel, qui a fait lui à peine plus de 27 % des voix. Commode pour mettre en scène la vie démocratique d’un PS où pourtant ce sont les manœuvres de couloir qui souvent font et défont les majorités, mais pas suffisant pour réellement exister.
Car le grand perdant de ce scrutin aura été la gauche qui tant bien que mal survivait malgré les différentes périodes d’exercices du pouvoir depuis 1981 et l’accumulation des renoncements et des reniements. En témoigne le rôle que Benoît Hamon, jusqu’ici chef de file de cette gauche du parti, a joué depuis l’élection de Hollande. Complètement intégré et solidaire d’un gouvernement où il dispose d’un maroquin ministériel, il a jusqu’ici tout assumé, en particulier la mise en place du TSCG ouvrant le feu de l’austérité de gauche, se ralliant même à la motion Aubry-Ayrault pour ce congrès.

L'article intégral 

Le PCF prépare son congrès (par Alain Krivine)

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Le congrès du PCF aura lieu du 7 au 10 février et le Conseil national du parti vient d’adopter par 82 voix contre 10 et 5 abstentions une « Base commune » avec pour titre :« Il est grand temps de rallumer les étoiles… » du poète Guillaume Apollinaire et comme sous-titre :« Humanifeste du Parti communiste français à l’aube du siècle qui vient ». Comme on peut le voire, le PC se donne un air de changement. Mais il faut distinguer la forme du fond. Les militantEs vont recevoir après le CN du 21 novembre une brochure de 72 pages avec tous les textes et contributions. Mais c’est un parti en crise comme d’ailleurs toutes les formations de gauche, qui va se réunir. L’effondrement du stalinisme combiné aux conséquences, notamment sur la classe ouvrière, de la crise exceptionnelle du capitalismeont contribué à affaiblir considérablement cette organisation.

Regroupé essentiellement autour de ses derniers bastions municipaux, le PCF reste encore une force avec ses 8 000 élus et ses 80 000 militants. Très affaibli par le score de Marie-George Buffet lors de l’avant dernière présidentielle, il a su enrayer son déclin en se ralliant à la candidature de Mélenchon en échange des législatives et des prochaines municipales. La dynamique électorale de la campagne du Front de Gauche obtenue, grâce aux qualités oratoires de son porte-parole et à la radicalisation d’une partie de la gauche, est un peu retombée par la suite notamment en réduisant de moitié le nombre de parlementaires PCF.

Aujourd’hui, à l’heure des bilans beaucoup de militants PCF, tout en remerciant Mélenchon de leur avoir sorti la tête de l’eau, regrettent d’avoir été un peu mis sur la touche et gardent une méfiance par rapport à cet ancien ministre PS. Si une partie de la base est de plus en plus hostile à la social-démocratie, la plupart de ses cadres tiennent à ne pas rompre avec le PS aussi bien dans la gestion des régions que des municipalités et ont du mal à supporter les critiques jugées trop dures de Mélenchon.

Le document soumis à la discussion pour le congrès s’efforce de répondre tant aux militants radicalisés qu’à ceux qui se contentent du comportement actuel du Front de Gauche : « ni dans l’opposition ni au gouvernement ». On a donc deux démarches apparentes dans le même texte mais avec une conclusion, comme toujours institutionnelle : une partie très longue, très générale mais souvent assez bien argumentée et juste sur la nécessité d’une dénonciation de la crise, du capitalisme, de la collaboration de classe, du racisme. On y trouve aussi des paragraphes positifs sur l’écologie, le féminisme et le besoin de mobilisations et de résistances unitaires.

En revanche sur toutes les questions qui fâchent, la direction du PCF a ouvert cinq « fenêtres » qui sont des encarts non tranchés et à discuter comme par exemple des sujets aussi anodins que « être dans l’opposition ou dans la majorité ? », « les dimensions concernant l’avenir du Front de Gauche » ou « les transformations du PCF ». En tout état de cause , le document insiste sur la nécessité de renforcer et de rénover le PCF tout en développant le Front de Gauche sans s’y diluer mais en le transformant en « coopérative » où organisations et individus « pourraient se croiser, chercher ensemble à produire du sens et alimenter la recherche d’une nouvelle perspective politique ». Bref une grande clarté !

Action commune, le plus possible et débat fraternel mais sans complaisance, voilà notre feuille de route pour le 36e congrès du PCF.

Alain Krivine



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