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Cinemed à Montpellier. Le boycott d'Israël doit résister à l'hypocrite argument culturel !

  

Les bourreaux du peuple palestinien à Montpellier ? Inadmissible !





NETANYAHOU DEHORS !!
Rassemblement Montpellier place de la Comédie
mercredi 31 octobre à partir de 17h30 !

Paris, Toulouse, Montpellier....

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Nous avons reçu du Comité BDSF34 
Midi libre 29/10/2012


LETTRE OUVERTE AU DIRECTEUR DU CINEMED ET À SON EQUIPE


L’Appel au BDS des Palestiniens

Depuis juillet 2005, la plus grande coalition de la société civile palestinienne jamais rassemblée appelle au Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël. Calqué sur le boycott de l’apartheid de l’ancienne Afrique du Sud le BDS est l’arme non violente pour obliger Israël à abandonner son système d’apartheid et respecter les droits fondamentaux de tous les palestiniens (qu’ils soient colonisés, Réfugiés ou vivant en Israël). Le Boycott culturel est un des axes forts de l’Appel BDS Palestinien « il appelle à cibler les institutions culturelles, les projets et événements qui continuent à servir les objectifs du régime colonial et d’Apartheid israélien ».
 
Le monde du cinéma a répondu à cet Appel

Cet appel a été entendu par le monde du cinéma qui s’est engagé dans le boycott d'Israël. En juillet  2010, Dustin Hoffman et Meg Ryan ont refusé de participer au Festival de cinéma de Jérusalem en raison de l'attaque contre la Flottille de la liberté ! Le réalisateur britannique Ken Loach, mondialement connu boycotte et a appelé avec Rebecca O'Brien (productrice) et Paul Laverty (scénariste) au boycott des événements culturels financés par Israël. Avec  d'autres, ils ont refusé et renvoyé la subvention versée par l'ambassade d'Israël à Londres au festival d'Edinbourg en 2009 et ainsi sanctionné ce sponsor indésirable ! L'écrivain et célèbre réalisateur britannique Mike Leigh (Naked en 1993, Secrets et mensonges en 1996, Be happy en 2008 et Another year présenté à Cannes a annulé la visite qu'il devait faire en Israël à l'école de Cinéma et Télévision Sam Spiegel de Jérusalem déclarant :  «(…) les agissements de votre gouvernement vont de mal en pis, (…) ma visite apparaîtrait sans nul doute comme un soutien implicite de ma part à Israël». Jean Luc Godard, Tony Kushner, Barbara Hammer, Vanessa Redgrave et  Cynthia Nixon se sont également prononcés pour le boycott…
 

Répondant nous-mêmes à cet Appel nous vous avions envoyé un courrier l’an dernier pour protester contre la présence de films israéliens au Cinémed 2011 et formulé une demande de rendez-vous pour échanger sur la question.

Dans votre réponse expéditive vous affirmiez : « Votre attitude, pour politiquement et idéologiquement compréhensible (je suis moi même très attaché à la défense du peuple palestinien), n’est qu’une pierre de plus à l’édifice obscurantiste. La lumière ne vient que de la connaissance, jamais de la posture outragée ».

La suite des événements apporte effectivement « la lumière » sur vos choix politiques. En invitant officiellement le Consul Général d’Israël au Cinémed 2012 vous démontrez magistralement que le cinéma n’est pas « au dessus » de la politique, qu’Israël en fait bien une arme idéologique et que vous avez choisi de  dérouler le tapis rouge à la propagande israélienne. Ce n’est pas ce que nous attendons de vous.

Mme Limor Livnat ministre israélienne de la Culture et des sports est on ne peut plus claire : « Le cinéma israélien prouve à chaque fois que la culture est la meilleure ambassadrice de l’Etat ». 

La preuve ? : Que trouve-t-on à la Une du site du Consulat Général d’Israël à Marseille ? L’annonce des 10 films présentés au Cinémed, et quel est le premier réalisateur mis en exergue dans l’article ? : Ra'anan Alexandrovic. Précisément celui qui présente cette année le documentaire le plus percutant contre la colonisation israélienne. Totalement instrumentalisé, Alexandrovic permet à Israël de dire : voyez comme nous sommes démocratiques et éclairés (encore « la lumière »), nous acceptons la critique la plus féroce. 

Comme l’ont déclaré 35 personnalités israéliennes du monde de la culture : « Malheureusement, la machine de propagande israélienne utilise également la création artistique, y compris le cinéma, pour donner d’Israël l’image d’un Etat démocratique et éclairé, afin de camoufler des crimes de guerre, la ségrégation, l’occupation et la répression ».

C’est pour ne pas être instrumentalisé de cette façon que le réalisateur indépendant israélien, Eyal Sivan n’a jamais sollicité des financements d’Israël : « Jʼai toujours agi de manière à éviter que mon travail puisse être instrumentalisé et revendiqué comme une preuve de lʼattitude libérale dʼIsraël ; une liberté dʼexpression et une tolérance qui ne sont accordées par l’autorité israélienne quʼà l’égard, bien sûr, des critiques juives israéliennes. » (…) « Cest pourquoi, toujours de manière non violente, je continuerai à mopposer, et à inciter mes pairs à faire de même, contre le régime israélien dʼapartheid et contre le "traitement spécial" réservé dans les démocraties occidentales à la culture israélienne officielle dʼopposition. »

Le Boycott :  Voilà ce que les Palestiniens attendent du monde du cinéma israélien.
Le Boycott : Voilà ce que les Palestiniens attendent des Occidentaux qui sont « très attachés à la défense du peuple palestinien ».

Comité BDS France 34, Montpellier le 30 décembre 2012

A lire aussi

Comment l’Union européenne renforce les colonies israéliennes

(par Alain Gresh Le Monde Diplomatique 30 octobre 2012)

Nous avons assisté, durant cette dernière décennie, à une capitulation de l’Union européenne (UE) — et aussi de la France — devant la politique israélienne de colonisation et d’annexion de facto. Le temps est loin, où l’Europe ouvrait une voie courageuse en se prononçant pour le droit à l’autodétermination des Palestiniens et pour l’ouverture de négociations avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), une organisation que les Etats-Unis et Israël définissaient à l’époque comme « terroriste ». C’était en juin 1980, à Venise.

L'intégralité de l'article

Le Mossad israélien nous frappe en France

Voici le témoignage de ce qui s’est passé vendredi soir au match de basket qui se déroulait à Chalon sur Saône, où l’équipe de la ville jouait contre l’équipe israélienne du Maccabi Tel Aviv. (Le "Journal de Saône et Loire" évoque la présence du Mossad sur place.)



 

Je suis venu au match avec un drapeau dansl’intention de l’exposer dans les tribunes pour exprimer mon soutien au peuple palestinien. Mais le stade se trouvait quadrillé de policiers en civil et en uniformes, ainsi que de chiens, et très vite d’autres jeunes visiblement en déplacement pour la même cause ont été arrêtés, fouillés, interrogés, et encerclés de policiers les empêchant de faire le moindre mouvement.



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