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Sanofi en référé contre la direction ! Pourquoi pas aussi Sanofi acteur majeur d'une marche nationale des boîtes en lutte ?

  
 Sanofi, Les syndicats dénoncent un plan social "illicite"
(article de L'Hérault du jour à lire ci-dessous)

Les Sanofi à la télé... (ci-dessous également)


Communiqué du NPA 34 : Sanofi et les autres... et si on "marchait" tous ensemble ?

Olivier Besancenot a fait, au nom du NPA, la proposition aux autres organisations de gauche, d'organiser une "marche des licenciés" en lutte, "où, en début de cortège, on ait les PSA, Arcelor, Sanofi". Une façon comme une autre de contribuer au "tous ensemble", quelles que soient les spécificités des entreprises concernées et des démarches engagées par les salariés comme le recours en référé au tribunal d'Ivry déposé par le CCE de Sanofi (voir l'article de L'Hérault du jour ci-dessous). 

Deux choses sont sûres en effet : un, le bilan des luttes restées isolées ces dernières années est, sans appel, sous le signe de l'échec ! Deux, derrière la pluralité et la diversité des licenciements, il y a la logique, au singulier et bien unitairement trans-entreprises, elle, d'un patronat accroché à SA raison d'être : LE profit ! L'arrogance avec laquelle son avant-garde, l'Association Française des Entreprises Privées, vient de s'adresser au Parti Socialiste au moment de son congrès signe le défi qui nous est lancé par ces vautours venus en relais de leurs camarades "pigeons" triomphants. Le capital veut aller plus loin encore que la casse actuelle des emplois. Retenons la leçon : rivaux dans la compétition pour les marchés, ils savent faire les convergences stratégiques nécessaires, jouer "tous ensemble", pour peser sur un gouvernement falot et flottant qui se prépare pourtant à leur en donner toujours plus (rapport Gallois) au nom de la sacrosainte compétitivité, cette arme lourde braquée contre le monde du travail. A nous de riposter au même niveau par l'unité des boîtes en lutte ! Après les magnifiques rendez-vous sanofiens de Toulouse, Montpellier et Lyon, pourquoi pas une manifestation nationale, à Paris, de tous les licenciés qui ne se résignent pas à l'être ! Avec les Pilpa, les CIF, ceux des Salins du Midi, mais aussi les PSA, les Fralib, les Ford...

NPA 34


 


L'Hérault du jour du 30 octobre 2012

 
 
 



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