Tous avec Sanofi
(La Dépêche.fr 28 octobre 2012)
(La Dépêche.fr 28 octobre 2012)
Cinq cents selon la police, mille selon les organisateurs :
une manifestation a réuni hier, à Toulouse, autour des salariés de
Sanofi, un collectif Front de Gauche, EE LV et NPA.
«Non à l'Europe de l'austérité. Pour une Europe sociale, écologique
et démocratique» était-il écrit sur la banderole de tête tenue par le
Collectif 31 regroupant la FSU, Solidaires, ATTAC, Dal, Fase, membres
du Front de Gauche, ainsi qu'EELV (Europe Écologie Les Verts) et NPA.
Juste derrière, avec plus de 300 salariés, et le slogan : «Sanofric :
combien de plans sociaux avant d'agir, Le changement c'est pour quand ?»
les Sanofi, tout en distribuant un flyer invitant à signer leur
pétition mise en ligne sur internet, constituaient le gros noyau de la
manif, profitant du congrès du PS pour se faire entendre.
Hier, à Toulouse ils étaient 500 suivant la police, 1000 suivant les
organisateurs, à manifester à l'unisson pour dire «non» et soutenir les
Sanofi, ainsi que le déclarait Laurent, militant d'ATTAC : «Non, au plan
qui est proposé par le gouvernement qui consiste à rogner sur tout et à
mettre en œuvre un pacte de stabilité qui n'en est pas un, qui est un
pacte de régression économique et sociale»
Au milieu de la manifestation, les salariés de France 3
Midi-Pyrénées, s'étaient joint au défilé pour dénoncer un plan
d'économie qui touche les CDD et les intermittents et pousse la
direction à fermer, pendant ces vacances de Toussaint et de Noël trois
locales.
Standing ovation au PS
Standing ovation au PS
Après avoir terminé la manifestation par leur haka, place du Salin,
devant les CRS, les Sanofi ont finalement eu une délégation reçue au
Congrès du PS.
«Nous avons eu une tribune et nous sommes passés juste après
Jean-Marc Ayrault» expliquait hier soir Jacques Monteau délégué syndical
CGT Sanofi. «Et je pense que Christophe Borgel, député de la
circonscription et Martin Malvy, président du Conseil Régional, n'y sont
pas étrangers. Car dans un premier temps cette tribune nous avait été
refusée.Sept délégués de notre intersyndicale CFDT, CGT, Sud, FO et CFE CGC
ont expliqué à la tribune l'importance de l'innovation pour la création
d'emploi. Ils ont demandé le retrait du plan de la direction qui
prévoit 914 départs volontaires en France dont 70 à Toulouse. Et la
mutation d'une centaine de chercheurs Toulousains à Lyon et 150 à Paris»
Et Jacques Monteau de conclure : «Leur intervention a été saluée
d'une standing ovation». Prochaine étape,demain lundi au Tribunal
d'Evry.
Les salariés de Sanofi ont assigné la direction en reféré, en lui
demandant le retrait du plan prévu et ce pour prise de décision non
conformeaux règles du code du travail.
Montebourg reçoit les Pilpa
Une délégation de salariés des glaces Pilpa, dont 124 salariés sont
sous la menace de la fermeture du site à Carcassonne, a été reçue au
congrès par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
«Le ministre suit le dossier et l'Etat travaille sur des solutions
alternatives» assure Christophe Barbier, secrétaire du comité
d'entreprise, qui a qualifié la rencontre de «positive». Auparavant, les
salariés de Pilpa avaient été chaudement applaudis sur scène où ils
avaient été invités à prendre la parole. (lu ici)
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