Voici un nouveau jeudi de la colère...
Ils sont venus en tram jusqu'au Polygone à une centaine pour bien montrer qu'ils et elles sont toujours mobilisés contre SANOFRIC. Un superbe lâcher de billets à l'effigie des dirigeants au service des actionnaires a été précédé d'une Assemblée Générale publique (voir photos ci-dessous)
Pourtant, un bon nombre de délégué-es étaient absents, partis pour une réunion du Comité Central d'Entreprise à laquelle les représentants du personnel ont refusé de participer car la direction,une fois de plus, ne leur avait pas remis les documents de travail au préalable
L'intersyndicale poursuit ses rencontres avec les différentes instances politiques. C'est ainsi que mardi elle était reçue à l’Élysée, pour s'entendre dire quela
R & D (Recherche et Développement) ainsi que la production doivent rester en France, de même que les sites,les appareils
de production et les centres de recherche..." Tout en se déclarant solidaires des salarié-es et en saluant leur unité syndicale ("c'est clair que nous sommes avec vous..."), les représentants de l'état n'ont rien proposé d'autre que de rencontrer une nouvelle fois la direction. (voir ci-dessous un article de l'Hérault du Jour)
La mobilisation tenace des SANOFI commence donc à porter ses fruits et à mettre dans l'embarras le gouvernement. Ce n'est pas le moment de fléchir dans notre soutien à cette lutte !
C'est pourquoi le NPA34, présent aux côtés des SANOFI depuis le début et à l'origine d'une première déclaration unitaire de soutien signée par le Parti de Gauche, Gauche Anticapitaliste et le NPA (voir l'article à ce sujet ICI) salue la constitution d'un Comité de soutien (Comité d'action citoyen pour la défense de l'emploi dans la recherche-santé) qui aura pour tâche, aux côtés de l'Intersyndicale, de soutenir et de populariser la lutte des salarié-es de SANOFRIC
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