Sanofi: Des salariés bloquent le site de Merial à Toulouse (20 minutes)
Ce jeudi 22 novembre, la colère des Sanofi est toujours là ! La mobilisation continue... (correspondance NPA 34)
Ce jeudi, les Sanofi ont pris le tram jusque la place de la Comédie
et y ont tenu une AG avec blouses blanches, pancartes et banderoles.
L'intersyndicale a rendu compte de la récente réunion ( 19 et 20 novembre) du CCE (Comité Central d'Entreprise). A cette réunion, la direction est restée toujours aussi évasive quand les représentants du personnel lui ont posé des questions précises. Elle a tout de même rappelé que le site de Toulouse était hors plan et relevait des discussions entre direction et pouvoirs publics. Elle continue à affirmer, contre toute logique, qu'il n'y aura que des départs volontaires. Elle a aussi précisé qu'elle cherchait une autre forme de financement public en plus du Crédit Impôt Recherche pour son implantation à Lyon. Enfin, elle n'a pas exclu que des suppressions de postes concernent également la production.
Toujours déterminés à refuser le plan de démantèlement de la recherche, les Sanofi ont joué une scène de rue de transformation de "SANOFI" en "SANOFRIC".
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Jean-Etienne pour le NPA 34
A propos des départs ...volontaires !
Judith Krivine, avocate au cabinet
Dellien ("côté salariés"), identifie une troisième forme de PDV, dans
laquelle les entreprises proposent au salarié un "choix" entre une
mobilité ou un départ.
Dans ce cas, l'entreprise fait "semblant de faire du volontariat parce que c'est plus joli" et omet de dire qu'en réalité elle supprime des postes.
L'employeur tente d'échapper au PSE et en particulier au plan de reclassement et cela peut entraîner "des réaffectations forcées" aux conséquences "catastrophiques" pour les salariés, dit-elle.
Un PDV mal ficelé peut aussi aboutir au départ de salariés non souhaités ou à un trop-plein de candidats.
Estelle Sauvat, du cabinet Sodie, souligne que "trop inciter conduit certains salariés à regretter de ne pas être dedans" et relève que certains plans entraînent le départ de "toute la compétence".
Dans ce cas, l'entreprise fait "semblant de faire du volontariat parce que c'est plus joli" et omet de dire qu'en réalité elle supprime des postes.
L'employeur tente d'échapper au PSE et en particulier au plan de reclassement et cela peut entraîner "des réaffectations forcées" aux conséquences "catastrophiques" pour les salariés, dit-elle.
Un PDV mal ficelé peut aussi aboutir au départ de salariés non souhaités ou à un trop-plein de candidats.
Estelle Sauvat, du cabinet Sodie, souligne que "trop inciter conduit certains salariés à regretter de ne pas être dedans" et relève que certains plans entraînent le départ de "toute la compétence".
Tiré de Réductions d'effectifs: les grands groupes misent sur le volontariat
Mis à jour le 22.11.12
Sanofi: Des salariés bloquent le site de Merial à Toulouse (20 minutes)
Mis à jour le 22.11.12
Entre
300 et 400 salariés de Sanofi, en lutte depuis cinq mois contre un plan
de restructuration national qui prévoit plus de 900 suppressions de
postes sur la base de départs volontaires, ont bloqué jeudi à la
mi-journée l'accès de l'usine toulousaine de Merial, filiale à 100%
depuis septembre 2009 du groupe pharmaceutique, spécialisée dans la
santé animale.
L'article sur le site de 20 minutes
«Le sens de cette action est de montrer que l'ensemble des salariés
sont concernés par le plan de restructuration puisque Merial est aussi
en procédure d'information-consultation sur les fonctions support. Nous
sommes venus sensibiliser nos collègues de Merial au fait que casser la
recherche, c'est casser le moteur du maintien de l'activité industrielle
en France», a déclaré à Sipa Pascal Delmas, délégué syndical CFDT du site Sanofi Toulouse.
Fondée en 1905, le site de Merial à Toulouse emploie quelque 390 personnes et fabrique l'un des produits phares de Merial, Frontline®, un antiparasitaire externe utilisé pour le traitement et la prévention des infestations par les puces et les tiques chez le chien et le chat. «Solidaires» des chercheurs de Sanofi, qui depuis le 5 juillet refusent le plan de réorganisation menaçant selon eux directement le site de Toulouse et ses 600 emplois, les salariés de Merial ont participé à cette courte action de blocage pour dénoncer «le changement de politique globale du groupe qui devient financier à tous les niveaux».
Sanofi, qui emploie environ 28.000 personnes en France, a annoncé le 25 septembre qu'il prévoyait de supprimer «environ 900 postes en France» à «l'horizon 2015» au travers de départs volontaires. Quant au site de recherche de Toulouse, sa «vocation» reste toujours «à préciser», selon la direction du groupe.
Le 27 novembre, les syndicats de Sanofi seront reçus à l'Elysée par des conseillers de François Hollande et le 6 décembre, un rendez-vous a été pris avec la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.
Fondée en 1905, le site de Merial à Toulouse emploie quelque 390 personnes et fabrique l'un des produits phares de Merial, Frontline®, un antiparasitaire externe utilisé pour le traitement et la prévention des infestations par les puces et les tiques chez le chien et le chat. «Solidaires» des chercheurs de Sanofi, qui depuis le 5 juillet refusent le plan de réorganisation menaçant selon eux directement le site de Toulouse et ses 600 emplois, les salariés de Merial ont participé à cette courte action de blocage pour dénoncer «le changement de politique globale du groupe qui devient financier à tous les niveaux».
Suppression de 900 postes à l'horizon 2015
«Le site Merial Toulouse est peu impacté par le plan mais Merial dans son ensemble est touché par la suppression d'un certain nombre de postes dans les services support qui vont être transférés chez Sanofi. Merial va donc perdre un peu son autonomie de gestion», estime Christophe Evrard, technicien et délégué du personnel FO.
Sanofi, qui emploie environ 28.000 personnes en France, a annoncé le 25 septembre qu'il prévoyait de supprimer «environ 900 postes en France» à «l'horizon 2015» au travers de départs volontaires. Quant au site de recherche de Toulouse, sa «vocation» reste toujours «à préciser», selon la direction du groupe.
Le 27 novembre, les syndicats de Sanofi seront reçus à l'Elysée par des conseillers de François Hollande et le 6 décembre, un rendez-vous a été pris avec la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.
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