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Gaza : Netanyahou a-t-il torpillé un possible accord avec le Hamas?


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Israël, depuis le début de son attaque contre Gaza a assassiné plus de 101 personnes, incluant 24 enfants, 10 femmes et 13 personnes agées. 850 blessés incluant 260 enfants, 140 femmes, 55 personnes agées.
Aujourd’hui : 
110 morts 900 blessés

Stop au Massacre ! Gaza résistance !!

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Gaza : Netanyahou a-t-il torpillé un possible accord avec le Hamas?

(Mediapart 19 novembre 2012)


L’assassinat ciblé du chef militaire du Hamas, Ahmed Jabari, prélude la semaine dernière à la nouvelle guerre de Gaza, a-t-il été le moyen de tuer dans l’œuf des négociations qui étaient sur le point d’aboutir ? C’est ce que laisse entendre, dans une tribune au New York Times (tribune à lire ici), un négociateur israélien qui dévoile le contenu de ce projet d'accord : il venait d’être transmis à Ahmed Jabari, quelques heures avant son assassinat par un missile tiré depuis un drone de l’armée israélienne. [...]


Jabari et d’autres leaders du Hamas voulaient d’abord reprendre en mains plusieurs groupes armés devenus incontrôlables dans la bande de Gaza, tel le Jihad islamique ; ils s’inquiétaient ensuite de l’inefficacité voire de l’inutilité des tirs de roquettes sur Israël. « D'autres leaders clés du Hamas et des membres du Conseil de la choura, l'organe de décision à Gaza, ont soutenu cette initiative, car, comme Jabari, ils ont compris la futilité des attaques successives de roquettes contre Israël qui ne causent pas de véritables dommages tout en entraînant des dizaines de victimes à Gaza », écrit-il.


Selon le projet d’accord bouclé le lundi 12 novembre et qui a été remis à Ahmed Jabari le matin même de son assassinat, explique Gershon Baskin, il était proposé que les informations recueillies par les services israéliens seraient transmises via les services égyptiens à M. Jabari afin qu’il puisse agir pour empêcher des actions contre Israël et neutraliser les groupes armés sur le point de les commettre. « Si M. Jabari avait accepté cet accord, nous aurions évité ce nouveau cycle de violences ; s’il l’avait refusé, alors Israël aurait pu attaquer peu ou prou comme il le fait aujourd’hui », note-t-il.


C’est ce sabordage de la possibilité d’un accord que dénonce aujourd’hui Gershon Baskin. Depuis des années, rappelle-t-il, « Israël a utilisé à Gaza les assassinats ciblés, les drones, les F-16, l’embargo économique et le boycott politique. La seule chose qu’il n’a pas essayé est de parvenir à un accord de cessez-le-feu mutuel et de long terme ».


Ce témoignage éclaire différemment l’engagement de la nouvelle opération militaire lancée sur Gaza la semaine dernière. L’assassinat de Jabari a été présenté comme le résultat d’une habile manœuvre du pouvoir israélien en justes représailles contre les tirs de centaines de roquettes sur Israël. Alors que le premier ministre menaçait depuis des mois d’une nouvelle opération sur Gaza, il avait choisi ce 14 novembre de se rendre sur le plateau du Golan avec le ministre de la défense Ehud Barak pour avertir le pouvoir syrien qu'Israël ne tolérerait pas de tirs syriens sur son territoire.


Ahmed Jabari, croyant peut-être à un relâchement de la surveillance ce jour-là, choisissait alors de sortir de sa cache et de prendre sa voiture. Un missile le pulvérisait quelques minutes plus tard. Ci-dessous, le Tweet de l'armée israélienne annonçant son « élimination », le 14 novembre, à 11h21 :





Gershon Baskin n’a pas à ce jour été démenti par les autorités israéliennes. Son récit vient relativiser l’enjeu des négociations engagées depuis trois jours, et plus particulièrement depuis lundi au Caire, sur la mise en place… d’un cessez-le-feu. Israël n’a pas l’air pressé de conclure, multipliant les conditions et agitant toujours la menace d’une opération terrestre. De son côté, le Hamas fait publiquement feu de tout bois, promettant à Israël « les portes de l'enfer ».

À ce stade, la nouvelle guerre de Gaza a deux vainqueurs : le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le chef du Hamas Khaled Mechaal. Les furieux combats qui se sont poursuivis lundi n’ont pas empêché d’intenses négociations diplomatiques en Égypte. Mais un cessez-le-feu rapide semblait peu probable, selon les différents acteurs au Caire, tant la logique de guerre fait aujourd’hui le jeu de ces deux parties. Netanyahou, à deux mois des élections législatives, s’impose un peu plus encore comme l’indispensable premier ministre de la sécurité d’Israël. Khaled Mechaal, lundi au Caire, assure son emprise sur le Hamas, après avoir été un temps mis en difficulté par sa proximité avec le régime syrien d'Assad.



Si 90 % des Israéliens déclarent soutenir l’opération militaire baptisée « Pilier de défense », ils ne seraient qu'un tiers à approuver le déclenchement d'une opération terrestre, selon un sondage publié par le quotidien Haaretz. En 2008, la précédente guerre de Gaza lancée par Israël sou le nom de « Plomb durci » avait fait plus de 1 400 morts palestiniens et avait duré trois semaines.


En six jours de conflit, les raids israéliens (plus de 500 sorties aériennes appuyées par des bombardements depuis des navires) ont fait plus de 100 morts palestiniens, dont 24 enfants, et 800 blessés (dont 200 enfants). Côté israélien, le bilan est de trois morts et 80 blessés. Les différentes factions armées palestiniennes auraient tiré, selon le quotidien Haaretz, 540 roquettes ou missiles sur Israël ; une poignée a atteint Tel-Aviv et les faubourgs de Jérusalem. Le nouveau système de défense antimissile, déployé l’an dernier par Tsahal, a permis l’interception et la destruction de 320 de ces roquettes.



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