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Sanofi Toulouse. "Il ne faut pas rester seul dans son coin, mais relever la tête ensemble, retrouver la force de se battre collectivement" (P Poutou)


Sanofi : Mélenchon et Poutou emballent la lutte des salariés

 (La Dépêche 30 novembre 2012)

 

La bousculade et des sourires malgré l'inquiétude hier pour les salariés de Sanofi requinqués par la présence de Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou . /Photo DDM, Thierry Bordas 

Les salariés de Sanofi ont reçu du renfort hier à midi devant les grilles de l'université Paul-Sabatier pour leur 21e «jeudi de colère» contre le plan social qui menace le site toulousain (lire nos précédentes éditions». Deux candidats à la dernière élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) et Philippe Poutou (NPA) sont venus apporter leur soutien à une cause emblématique : on ne licencie pas dans une entreprise qui fait des profits. 

Les deux leaders ne sont pas venus seuls, attendus par des dizaines de militants, drapeaux rouges au vent. Les étudiants de Paul-Sabatier sont aussi de la partie. Du coup, les salariés de Sanofi, tout de blanc vêtus, se sentent moins seuls. Au total, plusieurs centaines de personnes assistent dans la bousculade à des prises de parole successives qui annoncent souvent le ton du meeting politique en soirée.

«Etudiants, salariés, nous sommes le même corps social»

 

Très symbolique d'ailleurs, cette manif organisée devant les grilles de l'université scientifique. Etudiants et salariés réunis, comme dans un vieux rêve de mai 1968 : «Nous sommes le même corps social», lance un syndicaliste. Un autre rappelle que trois salariés Sanofi Toulouse sur 4 ont fait leurs études dans cette fac. «L'étudiant a un devoir intellectuel et citoyen, c'est d'être aux côtés de ceux qui luttent à Sanofi», souligne Mélenchon qui pointe un nouvel élément de colère depuis sa dernière visite : «Entretemps, Sanofi est devenu la première capitalisation boursière du pays devant Total. c'est une mine d'or cette entreprise. Et la situation traduit le monde fou dans lequel nous vivons !»

Du grain à moudre pour plaider la cause des solidarités industrielles, et plus si affinités : «Sanofi, Arcelor, PSA, Ford, c'est partout la course au profit, s'insurge Philippe Poutou. Il ne faut pas rester seul dans son coin, mais relever la tête ensemble, retrouver la force de se battre collectivement». Les Sanofi sont remontés. Ils chantent. Et puis le gouvernement socialiste ne se bouge-t-il pas sur Mittal ? Un espoir murmuré dans les rangs : «Ce que l'on fait pour la sidérugie, on ne devrait pas le faire pour Sanofi dans le secteur primordial de la santé ?» Les salariés de Sanofi attendent un signe. En attendant, nombre d'entre eux, «jetés dans la lutte» sans y avoir été préparés pour reprendre l'expression de Mélenchon, se donnent rendez-vous pour le meeting politique du soir…

Meeting commun

 

Plus d'un millier de personnes était attendue hier soir au Palais des expos pour le meeting organisé par le Cac 31 (lire ci-contre) sur le thème «Non à l'austérité en Europe et pour une Europe sociale et démocratique», un intitulé qui expliquait la diversité des intervenants, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou, mais aussi Gérard Onesta (EELV), Esther Jeffers d'Attac France, des représentants des syndicats CGT, FSU et Solidaires, et bien sûr des mouvements européens (grecs, portugais) en première ligne dans la lutte contre l'austérité.

L'article sur le site de la Dépêche

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Jeudi : Les SANOFI de la colère !


    Voici un nouveau jeudi de la colère... 
    Ils sont venus en tram jusqu'au Polygone à une centaine pour bien montrer qu'ils et elles sont toujours mobilisés contre SANOFRIC. Un superbe lâcher de billets à l'effigie des dirigeants au service des actionnaires a été précédé d'une Assemblée Générale publique (voir photos ci-dessous) 

Tiré de Les SANOFI de la colère !

Montpellier. Toujours aussi décidés, les Sanofi, contre Sanofric et les suppressions d'emplois

 


Sanofi ne prend pas les journalistes pour des prix Nobel

(Bakchich 30 novembre 2012) 


A l'occasion du lancement de leur boisson santé, les patrons du géant
pharmarceutique ont fait phosphorer leurs communicants. En leur enjoignant de ne pas trop se creuser les méninges.


La préparation du lancement d'une nouvelle gamme de produits, qui plus est en période de crise, est l'objet d'intenses réflexions de la part des entreprises, en particulier de leurs responsables marketing. Qui plus est quand, comme Sanofi, la société, reconnue comme l'un des géants de l'industrie pharmaceutique, est la cible d'une bien mauvaise publicité après l'annonce de licenciements. Et l'équation se complexifie encore un peu lorsqu'il s'agit de sortir - un peu - de son champ de compétence, pour explorer un secteur à forte rentabilité - en l'occurrence les boissons santé - avec un partenaire de renom, Coca-Cola.



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