Des Sanofi de toute la France se sont retrouvés à Gentilly
Les
Sanofi poursuivent leurs actions contre le plan de restructuration du
groupe pharmaceutique qui prévoit 900 suppressions de postes sur la base
du volontariat. Ce mercredi 19 décembre, quelques 200 salariés venus de
Toulouse, Montpellier, Val de Marne, Essonne… se sont retrouvés sur le
site de Gentilly pour souhaiter un « affreux Noël » à leur direction
réunie en comité de groupe, avant qu’une délégation soit reçue par
Christian Lajoux, président de Sanofi France, qui leur a confirmé le
déroulement du plan.
« Je n’ai aucun scoop aujourd’hui« , résume Laurent Ziegelmeyer, délégué CGT chez Sanofi Vitry-Alfortville. Depuis le mois de juillet, la direction n’a pas avancé d’un pas vers les syndicalistes. Et réciproquement. « Nous, on réclame toujours le gel du plan pour qu’on puisse se réunir, avec la direction, les syndicats et l’Etat et discuter de ce plan » confirme le syndicaliste.
Les syndicats s’impatientent aussi de la position du gouvernement. « En fonction de qui est reçu, nous ou la direction, et que ce soit à Matignon ou au Redressement productif, on ne dispose pas des mêmes informations » constate une commerciale du groupe, affiliée à la CFDT et venue de Toulouse « par soutien, et parce qu’on ne sait pas quand cela tombera sur les commerciaux« . « Du coup, chacun ressort content de ces rendez-vous et rien n’avance ! » s’exaspère t-elle. Selon la militante, les divergences de méthodes et les différents existant entre Arnaud Montebourg et Jean-Marc Ayrault ralentiraient la progression du dossier.
Un expert indépendant au CEE du groupe
Si les derniers CEE du groupe n’ont duré qu’une dizaine de minutes (les syndicats fermant les négociations), le CEE Recherche, qui aura lieu ce jeudi 20 décembre 2012, ne devrait pas être boycotté. Un expert indépendant, choisi par l’intersyndicale, rendra une partie de ses travaux sur la stratégie du groupe. « Il devrait aller dans notre sens » espère Laurent Ziegelmeyer, qui se félicite en même temps de la mobilisation du jour.
Hormis le CEE de jeudi 20 décembre, le prochain rendez-vous entre syndicats et direction devrait avoir lieu à la mi-janvier.
« Je n’ai aucun scoop aujourd’hui« , résume Laurent Ziegelmeyer, délégué CGT chez Sanofi Vitry-Alfortville. Depuis le mois de juillet, la direction n’a pas avancé d’un pas vers les syndicalistes. Et réciproquement. « Nous, on réclame toujours le gel du plan pour qu’on puisse se réunir, avec la direction, les syndicats et l’Etat et discuter de ce plan » confirme le syndicaliste.
Les syndicats s’impatientent aussi de la position du gouvernement. « En fonction de qui est reçu, nous ou la direction, et que ce soit à Matignon ou au Redressement productif, on ne dispose pas des mêmes informations » constate une commerciale du groupe, affiliée à la CFDT et venue de Toulouse « par soutien, et parce qu’on ne sait pas quand cela tombera sur les commerciaux« . « Du coup, chacun ressort content de ces rendez-vous et rien n’avance ! » s’exaspère t-elle. Selon la militante, les divergences de méthodes et les différents existant entre Arnaud Montebourg et Jean-Marc Ayrault ralentiraient la progression du dossier.
Un expert indépendant au CEE du groupe
Si les derniers CEE du groupe n’ont duré qu’une dizaine de minutes (les syndicats fermant les négociations), le CEE Recherche, qui aura lieu ce jeudi 20 décembre 2012, ne devrait pas être boycotté. Un expert indépendant, choisi par l’intersyndicale, rendra une partie de ses travaux sur la stratégie du groupe. « Il devrait aller dans notre sens » espère Laurent Ziegelmeyer, qui se félicite en même temps de la mobilisation du jour.
Hormis le CEE de jeudi 20 décembre, le prochain rendez-vous entre syndicats et direction devrait avoir lieu à la mi-janvier.
Une centaine de salariés de Sanofi Toulouse manifestent devant le site de Gentilly
France 3 Midi Pyrénées le 19/12/2012
Une centaine de salariés de Sanofi venus de plusieurs sites, dont Toulouse et Montpellier, ont manifesté mercredi devant celui de Gentilly (Val-de-Marne) où se déroulait un comité de groupe France
Ce comité de groupe France, qui avait lieu dans le cadre habituel du
calendrier social, a notamment évoqué la restructuration prévue en
France à l'horizon 2015, a indiqué le porte-parole du groupe, Jean-Marc
Podvin.
Au rythme de "Sanofi engrange des profits et nous vire", les manifestants, principalement des chercheurs, ont chanté et dansé toute la matinée
faisant monter la pression auprès de la direction afin d'être reçus, et d'exiger le retrait pur et simple du plan de la direction.
Depuis l'annonce du plan de réorganisation en juillet dernier, prévoyant 914 suppressions nettes d'emplois d'ici 2015, les salariés de Toulouse craignent
la disparition de la recherche sur leur site et donc la condamnation de leur établissement.
"Nous avons rencontré tous les salariés venus de Toulouse et Montpellier pour un échange franc et ouvert", a indiqué pour sa part Jean-Marc
Podvin, insistant sur la volonté du groupe de "favoriser le dialogue social". Il a souligné que la restructuration portait sur "des plans de départ volontaires".
A Toulouse, où travaillent plus de 600 personnes dans la recherche-développement, des activités doivent être transférées en région parisienne ou lyonnaise.
Le plan de la direction prévoit d'ici 2015 1.300 mesures de fin de carrière, 400 départs volontaires et 800 postes à pourvoir en mobilité interne, dont 300 entre différentes régions.
Au rythme de "Sanofi engrange des profits et nous vire", les manifestants, principalement des chercheurs, ont chanté et dansé toute la matinée
faisant monter la pression auprès de la direction afin d'être reçus, et d'exiger le retrait pur et simple du plan de la direction.
Depuis l'annonce du plan de réorganisation en juillet dernier, prévoyant 914 suppressions nettes d'emplois d'ici 2015, les salariés de Toulouse craignent
la disparition de la recherche sur leur site et donc la condamnation de leur établissement.
"Nous avons rencontré tous les salariés venus de Toulouse et Montpellier pour un échange franc et ouvert", a indiqué pour sa part Jean-Marc
Podvin, insistant sur la volonté du groupe de "favoriser le dialogue social". Il a souligné que la restructuration portait sur "des plans de départ volontaires".
A Toulouse, où travaillent plus de 600 personnes dans la recherche-développement, des activités doivent être transférées en région parisienne ou lyonnaise.
Le plan de la direction prévoit d'ici 2015 1.300 mesures de fin de carrière, 400 départs volontaires et 800 postes à pourvoir en mobilité interne, dont 300 entre différentes régions.
Tract NPA de l'Eure
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