Assemblée Générale des Sanofiens...devant le Conseil Général de l'Hérault (correspondance NPA 34)
Vidéo. Action de blocage de Sanofi Toulouse (voir ci-dessous)
Ce midi c'est une bonne centaine de Sanofi qui se sont rendus à pied sur le parvis du Conseil Général pour y tenir une Assemblée Générale. Les délégués ont informé les salariés qu' hier, mercredi 5 décembre, s'était tenue une réunion de la commission des affaires sociales de l'Assemblée Nationale. Les salariés ont été auditionnés le matin et la direction de Sanofi l'après-midi.
Les députés des départements concernés
par les suppressions de postes à Sanofi avaient été invités à
participer à cette commission. La déception des délégués
montpelliérains fut grande de voir que sur les 9 députés (tous de
gauche) de l'Hérault, un seul était présent : Jean-Louis Roumégas
(EELV). Le mécontentement commence à gronder envers les élus qui savent
faire des vœux et des déclarations de soutien mais qui ne passent pas à
l'action.
L'assemblée générale a adopté l'idée d'un éventuel
rassemblement national massif des salariés Sanofi à Paris le mardi 18
décembre à l'occasion de la réunion de la commission économique du
Sénat.
L'intersyndicale a incité l'ensemble des salariés à répondre à l'enquête écrite sur le mouvement revendicatif qu'elle a lancé lundi dernier.
L'AG s'est conclue par un lâcher de ballons lestés de billets de 1 dollar et de 500€ à l'effigie de la direction de SANOFRIC.
Jean-Etienne, correspondant du NPA 34
L'Hérault du jour du 7 décembre 2012
Sanofi : blocage du site (La Dépêche du Midi)
Les employés du site de Sanofi de Toulouse haussent le ton. Chaque
jeudi depuis le 5 juillet, date de l'annonce du plan de restructuration
du groupe pharmaceutique, ils organisent une manifestation. Aujourd'hui,
ils ne se contenteront pas d'un rassemblement comme ils l'ont déjà
fait, à midi, devant le site de la route d'Espagne. Ils ont décidé de
bloquer les quatre entrées à partir de 7 h 15 et jusqu'à 13 heures. Un
blocage symbolique, en fait, car il ne vise pas les salariés qui
décideront d'aller travailler.
«On va où la direction nous met : dehors», écrivent les syndicats
dans leur tract. L'idée de ce blocage, qui ne faisait pas l'unanimité, a
été débattue mardi lors d'une assemblée générale et finalement
approuvée.
Jeudi dernier, devant l'université Paul-Sabatier, les Sanofi étaient
allés à la rencontre des étudiants et des chercheurs. Ils avaient reçu
le soutien de deux anciens candidats à la présidentielle, Jean-Luc
Mélenchon et Philippe Pouton.
Les 614 salariés toulousains sont toujours dans l'expectative.
L'avenir du site reste flou. Les syndicats dénoncent l'attitude de la
direction à laquelle ils reprochent de ne pas les informer clairement.
Hier, beaucoup ont suivi attentivement, via le site internet de
l'Assemblée nationale, l'audition par les députés du président de Sanofi
France, Christian Lajoux.
L'article sur le site de La Dépêche
Vendredi 7 décembre 2012 : Sanofi : le ton monte
Extrait : «Et nous, on est où ? On fait quoi ? C'est du harcèlement moral. Il va falloir trancher. Cela fait cinq mois que ça dure.» Comme les salariés toulousains de Sanofi, Pascal Delmas, le représentant CFDT de l'intersyndicale, ne digère pas du tout les propos de Christian Lajoux, président de Sanofi France, tenus mercredi à l'Assemblée nationale.
Vendredi 7 décembre 2012 : Sanofi : le ton monte
Extrait : «Et nous, on est où ? On fait quoi ? C'est du harcèlement moral. Il va falloir trancher. Cela fait cinq mois que ça dure.» Comme les salariés toulousains de Sanofi, Pascal Delmas, le représentant CFDT de l'intersyndicale, ne digère pas du tout les propos de Christian Lajoux, président de Sanofi France, tenus mercredi à l'Assemblée nationale.
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