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Hérault. Délinquance en baisse...


Cambriolages (en baisse), violences aux personnes (en hausse)...rien à voir avec l'insécurité sociale imposée par les gouvernements et le patronat ?


 L'Hérault du jour du 23 janvier 2013

 




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Quand le PS fait la police


Police mairie d'Evry Essonne 91
La première zone de sécurité prioritaire (ZSP) vient d’être inaugurée par Manuel Valls. Quinze autres doivent être mises en place d’ici fin 2012 (dont 3 en Guyane ! ) ; une cinquantaine devraient suivre en 2013.

Fidèle à une rhétorique bien rodée, le ministre a expliqué : « Je suis là pour donner un signe. Celui de la présence de l’État auprès des citoyens les plus fragiles ». Il n’est pas certain que l’avis de ces derniers ait été vraiment demandé. Les chômeurs et les précaires n’auraient-ils pas préféré que la notion de sécurité englobe la sécurité de l’emploi ? Et qu’en pensent les millions de victimes des programmes d’austérité, plus que jamais fragilisés ? Ont-ils vraiment de quoi se satisfaire de la « politique de sécurité enracinée dans le concret » prônée par Manuel Superflic ? Quant aux Rroms et aux sans-papiers, imagine-t-on qu’ils éprouvent, par les temps qui courent, un sentiment de sécurité ? On peut gager que, faute de se voir octroyée la citoyenneté, ils ressentent d’une toute autre manière « la présence de l’État » !

La personnalité parfaitement adaptée au poste qu’il occupe de l’actuel ministre de l’Intérieur ne doit pas focaliser l’attention. Les relations de la Gauche de gouvernement avec la notion de « sécurité » ont une histoire. Régulièrement taxée d’angélisme ou de laxisme, pour l’accent qu’elle mettait sur les politiques de prévention, par une droite qui a toujours fait du thème de « la loi et l’ordre » son fonds de commerce, c’est sous l’égide de Lionel Jospin, dont Valls est l’émule, qu’elle décide d’assumer une politique prétendant prendre au sérieux sans faux fuyant les questions dites de sécurité. Pour combattre la droite, mais aussi l’extrême-droite, en période de crise, elle choisissait ainsi de venir sur leur terrain, sans état d’âme.
Quartiers populaires. Un taux de pauvreté de 36,1% (30,5% en 2006), Valls dégaine ses ZSP ! 

La réponse sécuritaire du gouvernement à l'"insécurisation" sociale des quartiers populaires
 
Le NPA 34 s'est largement exprimé sur ce blog (voir ci-dessous) sur son rejet des ZSP qui signent, par-delà  la caricaturale orientation du ministre de l'intérieur, un renoncement du gouvernement, toutes tendances confondues (Europe Ecologie Les Verts compris malgré le "coup" perso-médiatique du maire de Sevran), à rompre avec les schémas, l'imaginaire quasiment, de la droite.
 
Des ZSP à Montpellier ? Gauche sécuritaire ... gauche de droite ! 


  Zones de Sécurité Prioritaire (ZSP), la gauche locale joue à "qui c'est le meilleur" !

 Comme le montre l'article de Midi Libre ci-dessous, les socialistes locaux ne ratent pas une occasion de démontrer dans leurs rivalités d'apparatchiks qu'ils sont bien les héritiers du Conducatore Georges Frêche. Appartenant au même parti, après le loufoque jeu des exclusions-réintégrations de ces dernières années, ils nous la jouent "je t'aime moi non plus" pimenté des crocs-en-jambe les plus sournois avec pour point commun paradoxalement ce qui les divise : le pouvoir, la volonté de le conserver ou de l'accroître aux dépens du camarade. Ce néofrêchisme de mairie, d'agglo ou de région ou encore de députation, sans autre boussole politique que la lutte des places, vient encore de se distinguer sur le sujet ô combien sensible d'une sécurité publique conçue en termes essentiellement policiers, ce terrain de prédilection de la droite, comme on le voit en ce moment avec le chasseur de Roms de la place Beauvau !




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