Mobilisation devant le siège du Parti socialiste à Montpellier
(JEAN-MICHEL MART)
Une cinquantaine de manifestants, lançant un bouquet de slogans bien
sentis - "Vallskosy, c’est la même politique que le gouvernement
précédent", "Faut-il mourir pour obtenir ses papiers ?" -, a manifesté,
hier, devant la fédération du PS héraultais.
"Nous voulons que ça remonte à Paris", ont lancé les militants de la
Cimade, du Comité de soutien aux sans-papiers et de Réseau éducation
sans frontière (RESF) à Hussein Bourgi, secrétaire fédéral.
Leurs soutiens avaient prévu d’occuper le siège du parti. Ils ont finalement juste discuté avec le responsable, sur le parvis du bâtiment. "Qu’allons-nous faire de plus à l’intérieur ?, soupirait l’un d’entre eux. Nous sommes venus signaler que rien n’avait changé, que les textes votés et les déclarations faites par le ministre sur les sans-papiers sont le prolongement des lois votées sous Sarkozy... Il faut arrêter avec le discours “Immigration = cause de tous les problèmes”. Six mois après l’élection de François Hollande, c’est toujours le cas par cas, selon des critères inadmissibles."
Régularisation générale
Pour Caroline Molino et Claudine Ailhaud, de RESF, les critères permettant la régularisation des enfants "sont impossibles à remplir et ce n’est pas la nouvelle circulaire qui arrangera la situation". "Il faut régulariser tous les sans-papiers, interpelle Yassiin. Les critères restrictifs, c’est considérer les gens comme des stocks." Hussein Bourgi lui répond : "La régularisation générale est impossible ; les critères sont indispensables pour accueillir les gens dans la dignité."
L'article sur le site de Midi Libre
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