Rhône : mort d'un salarié de Sanofi après une tentative de suicide au cyanure
Le Parisien 29.01.2013
Un salarié qui avait tenté de se suicider en avalant du cyanure sur un site de Sanofi dans le Rhône, le 10 janvier dernier, est décédé ce mardi. | AFP Archives / Eric Piermont
Un salarié du géant pharmaceutique Sanofi, qui avait tenté de se suicider en avalant du cyanure sur son lieu de travail le 10 janvier dernier, est décédé ce mardi.
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Ce quadragénaire avait été transporté dans un état critique à l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, où il se trouvait en soins intensifs.
Selon l'intersyndicale de Sanofi, plus de 2.000 postes en France pourraient être touchés par des mesures de départs volontaires, de mobilité et de suppressions de postes, dans la recherche, les fonctions supports et la production de vaccins.
L'enquête sur le drame a été confiée à la gendarmerie.
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Ce quadragénaire avait été transporté dans un état critique à l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, où il se trouvait en soins intensifs.
Il avait avalé une cuillère de cyanure,
à son retour de pause déjeuner, sur le site de Neuville-sur-Saône
(Rhône) où il travaillait en qualité de technicien de laboratoire. Une
fois son geste accompli, le salarié avait prévenu ses collègues , avant
de s'affaisser.
«C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris son décès en début d'après-midi», a annoncé à l'AFP un porte-parole de Sanofi, évoquant une «émotion très forte sur le site». Il vivait «une situation personnelle difficile» selon la direction.
Si les raisons du geste ne sont pas encore connues, «le contexte social de l'entreprise fragilise les salariés», soulignent les syndicats. Le site Sanofi chimie de Neuville-sur-Saône est en effet en pleine reconversion, de la chimie vers le vaccin. L'activité chimie doit cesser le 31 décembre 2013. Le salarié décédé faisait partie de la cinquantaine de personnes restant à reclasser.
«C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris son décès en début d'après-midi», a annoncé à l'AFP un porte-parole de Sanofi, évoquant une «émotion très forte sur le site». Il vivait «une situation personnelle difficile» selon la direction.
Si les raisons du geste ne sont pas encore connues, «le contexte social de l'entreprise fragilise les salariés», soulignent les syndicats. Le site Sanofi chimie de Neuville-sur-Saône est en effet en pleine reconversion, de la chimie vers le vaccin. L'activité chimie doit cesser le 31 décembre 2013. Le salarié décédé faisait partie de la cinquantaine de personnes restant à reclasser.
Selon l'intersyndicale de Sanofi, plus de 2.000 postes en France pourraient être touchés par des mesures de départs volontaires, de mobilité et de suppressions de postes, dans la recherche, les fonctions supports et la production de vaccins.
L'enquête sur le drame a été confiée à la gendarmerie.
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