À la Une...

Montpellier. Ecoles en grève : le rectorat point de rassemblement des grèvistes et de leurs soutiens !

  
 L'heure de la grève et du rassemblement a sonné !
 

 [le NPA 34 apporte son soutien à l'action des personnels de l'Education Nationale le mardi 12 février]

Rythmes scolaires : l’arnaque de Peillon



Cherbourg le 19 mars 2009. 18 000 manifestants se sont mobilsé à l'appel de l'intersyndicale. Banderole FO "Ecole en danger"
Il y avait déjà eu l’enfumage sur les postes, ce nouveau gouvernement faisant croire qu'il allait massivement en créer, alors qu’il ne fait qu’appliquer des rustines sur un trou béant tout en purgeant d’autres ministères. La réforme des rythmes scolaires était le deuxième dada de Peillon fraîchement nommé ministre. Grand mal lui en prit. 

Après avoir encaissé une rentrée couronnée de classes surchargées dans maints endroits, un budget de rigueur en novembre, voilà qu’en décembre, on annonce aux enseignantEs du premier degré qu'il va falloir venir une demi-journée en plus dans la semaine sans diminuer leur temps de présence les autres jours. On hallucine devant la logique du ministre qui, pour réduire la fatigue des élèves, leur met une demi-journée de plus sans réduire leur présence hebdomadaire dans l’école.

Peillon croit ainsi que la fatigue des enfants résulte d’un temps trop important passé derrière leur bureau. Il méconnaît ainsi la réalité de l’école de 2013 qui, malgré de nombreuses réformes pédagogiques réactionnaires, ne rime pas avec grammaire et arithmétique, mais aussi avec arts, activités sportives, éducation musicale et qu’on peut apprendre à manier la langue sans s'empiffrer d’exercices indigestes.

La goutte d'eau…



La question des rythmes scolaires a fait déborder le vase parce qu’elle sous-tend bien d’autres problèmes. La surcharge d’effectifs a des répercussions sur l’ensemble de la journée de l’élève. Que ses activités soient encadrées (temps de classe) ou plus libres (récréation, cantine), c’est toujours sous la pression du nombre que doit tenter d’évoluer chaque enfant.

Pour les enseignantEs, en plus d’une attaque contre leur statut avec l'intrusion des collectivités territoriales dans le choix de la répartition d’une partie du temps scolaire, c’est aussi une demi-journée supplémentaire coûteuse en transport, en garde d’enfants, etc.

Un gouvernement se préoccupant réellement d’amélio­rer les conditions d’études des élèves créerait immédiatement 100000 postes, limiterait le nombre d’élèves à 24 par classe (et 20 en ZEP), rétablirait les postes de Rased et abrogerait le livret personnel de compétence et les programmes de 2008.

Le mardi 12 février, à l’appel d'une intersyndicale large, aura lieu une journée de grève nationale. Elle est le résultat d’un mécontentement accru dans le secteur de l’éducation qui s’est matérialisé par la grève massive des enseignantEs parisienNEs le 22 janvier, ainsi que dans quelques autres endroits comme le 92. Pour les enseignantEs du primaire, il s'agit maintenant d'entrer dans la grève le plus rapidement possible.


Denise Sarraute


L'article sur le site national du NPA 

 A lire aussi
  
 Rythmes scolaires, loi d'orientation, conditions de travail... 
ne nous Peillon pas de mots...l'austérité social-libérale a pris le relais de l'austérité 
 sarkozyenne !



Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA