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Montpellier. La Tam a la prime sélective...

 
 
Montpellier : 300 salariés de Tam devant les prud'hommes
GUY TRUBUIL Midi libre 18/02/2013
 
 En 2006, les agents de la salle de contrôle avaient bénéficié de cette prime spéciale.
En 2006, les agents de la salle de contrôle avaient bénéficié de cette prime spéciale. (DAVID CRESPIN) 
 
Contestant le versement d'une prime de 400 € à une seule catégorie d'employés, lors du lancement de la ligne 2 de tramway, en 2006, trois cents autres agents de la société de transports s'appuient sur un jugement favorable de la juridiction sociale.


La prime de 400 € continue de faire des vagues chez Tam. Tant et si bien qu’à la fin du mois, près de 300 salariés de la société seront devant le conseil des prud’hommes pour en obtenir le versement. Initialement, cette gratification exceptionnelle avait été octroyée à dix-neuf salariés du service de régulation environ un an après la mise en service de la deuxième ligne de tramway, en décembre 2006.

Une prime déjà versée lors du lancement de la ligne 2
La demande de la CGT d’élargir le cercle des bénéficiaires à tout le personnel s’était ensuite heurtée à un refus ferme de la direction de Tam, qui avait déjà octroyé une prime de 400 € à tous les salariés lors de la mise en exploitation de cette seconde ligne. Selon le directeur de l’époque, Marc Letourneur, les agents du service de régulation avaient été soumis à un stress important et spécifique lors de ce lancement.
 
Un versement discriminatoire ?

Selon la CGT, la décision revêtait un caractère discriminatoire en écartant la grande majorité des salariés. En mars 2011, ce contentieux s’était ainsi achevé devant le conseil des prud’hommes, où 280 salariés, des conducteurs de tram et de bus mais aussi des membres des services commerciaux, avaient demandé à toucher la fameuse prime. Un recours qui avait abouti favorablement. Dans leur décision, les conseillers avaient indiqué que "cette pénibilité, ce stress ont également été ressentis par les autres agents de Tam, parmi lesquels les conducteurs du tram, non seulement pendant les travaux de mise en place de la ligne 2 mais aussi pendant le lancement de cette ligne."

Un enjeu financier important

Ce jugement a été considéré comme une grande victoire par la CGT, très remontée contre l’ancien directeur. Il a aussi donné des idées à d’autres salariés. À la fin du mois, le dossier de quelque 300 agents sera donc à nouveau soumis au conseil de prud’hommes. L’enjeu financier n’est évidemment pas mince pour la société de transports contrainte de sortir près de 150 000 € lors de la première affaire.
 
 
 
 
 
 

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