Le plan $anofric vient d'être annulé par la cour d'appel de Paris !
Le message de l'intersyndicale adressée aux salariés
Après 8 mois de mobilisation,
La justice donne
raison aux salariés de Sanofi R&D
Ce 11 mars 2013, la procédure engagée par la
direction de Sanofi est jugée illégale par la Cour d'Appel de Paris
La direction est condamnée à reprendre à l’origine
la procédure d’information-consultation
dans sa globalité (projet de réorganisation et mesures d’accompagnement)
Les élus du CCE demandent à la direction de prendre la mesure
de cette décision de justice, en retirant ce plan.
C’est par le développement des emplois et des activités sur
tous les sites Sanofi qu’ils envisagent l’avenir de la R&D.
Portés par la forte mobilisation des salariés
« On ne lâche rien »
Correspondance du NPA de Toulouse
Beau
succès du concert de solidarité avec les Sanofi en lutte, dimanche 10
mars, au Bikini, à Ramonville, dans la banlieue toulousaine. Préparé de
longue main par La Sanofienne (lasanofienne31@gmail.com / http://www.npa31.org/ actualite-politique-locale/ communique-de-la-sanofienne. html) et sa présidente Isabelle, l'association créée par les salariés
toulousains pour financer leur lutte, il a réuni près de 1 500
personnes. Chacune y étant allée de son obole, 5 € le billet d'entrée,
et au-delà pour les plus solidaires et/ou les plus fortunées. Sans
compter les pièces et billets glissés dans les troncs-caisses de lutte
disséminés sur l'espace de la salle de spectacle. Un temps radieux,
printanier… pour tout arranger dans un après-midi de lutte (15 h-19 h)
où tout ce que la gauche combattante toulousaine compte dans ses rangs
de militants conscients s'était donné rendez-vous. Et même au-delà, avec
l'amicale présence de Pierre Cohen, maire PS
de Toulouse.
Avec
un Bal républicain et HK & Les Saltimbanks au mieux de leur forme,
mêlant rap et folklore populaire en deux tours de chants, le régal
musical fut de la partie. Evidemment, on était là pour ça. Mais on était
là aussi pour la convergence des luttes, avec deux tours de piste
intercalés entre les spectacles, où se sont succédé les représentants
des boîtes en lutte : l'intersyndicale des Sanofi, of course, concluant
par son « On ne lâchera rien », repris en chœur par l'assistance ; la
CFDT de Thales rendant compte de la bataille perdue d'octobre lors de la
« vente » de 450 salariés de Thales Services au racheteur le plus
offrant ; la CGT de Fralib, venue de Géménos, relatant les 894 jours de
la lutte des 187 salariés, émaillée, le 28 février, de leur 3e victoire
juridique pour l'annulation du PSE (le « S » synonyme de « sabotage », a
précisé l'orateur) et de leur ferme intention de mener au bout leur
projet de SCOP, continuant le bras de fer pour que Unilever cède la
marque L'Eléphant.
Puis,
au deuxième tour, ce sont les représentants de Pilpa, entreprise de
crèmes glacées de Carcassonne, dont la lutte sociale et juridique des
salariés vient de faire annuler le PSE, de l'intersyndicale de SFR (1000
emplois dans le collimateur de leurs patrons), de SUD PTT 92, qui,
après avoir relaté les 78 jours de grève de l'an dernier contre les
suppressions de postes de « Facteurs d'avenir » en a appelé à la
convergence des luttes, en confortant celle qui a commencé à se réunir
et à agir le 29 janvier, celle des Licenci'elles, qui propose une
nouvelle mobilisation le 4 avril, seule manière de gagner devant
l'avalanche des plans de licenciements ; appel à la convergence relayé
par l'orateur suivant, représentant toulousain du Collectif contre les
patrons voyous, qui a soulevé les applaudissements à l'évocation des
propos d'il y a trois ans de Guy Eyermann, porte-parole des salariés de
New-Fabris : « Aujourd’hui chaque entreprise lutte, se bat, et
parfois meurt toute seule, dans son coin. Demain, c’est tous ensemble
qu’il faudra lutter. Nous ne pourrons gagner qu’en réunissant toutes les
entreprises, toutes les organisations syndicales, main dans la main.
C’est tous ensemble que nous vaincrons. » La conclusion de ce tour
de parole des boîtes en lutte toulousaines est revenue à un représentant
de leur doyenne, la papeterie Job, fermée en 1995, rouverte en 2000,
refermée en 2001… et toujours en bagarre, l'association des salariés «
Après-Job » ayant gagné un plan de financement et d'accompagnement de
chaque salarié jusqu'à l'obtention d'un emploi garanti… et la sauvegarde
du site de production « Le Paquebot » comme lieu de mémoire culturelle,
industrielle et ouvrière.
Les prochaines échéances :
1. Ce jour, 11 mars, avec le procès en appel intentée par l'intersyndicale pour faire annuler le plan de la direction.
2. Le 25 mars, à Lyon, à l'occasion du symposium « BioVision » (http://www.ccc-lyon.com/ biovision-2013)
de LyonBioPôle (le fameux « pôle d'excellence mondial » financé à fonds
publics perdus par l'UE, la Région Rhône-Alpes et la mairie de Lyon au
profit… de $anofric, sur lequel les dirigeants de l'entreprise veulent «
muter volontairement » une partie des 96 chercheurs-ses du protocole
anti-infectieux de Toulouse, « patronné » par François Hollande [on ne
sait pas encore s'il sera présent] et présidé par… le patron voyou et
assassin Christopher Viehbacher). 3 cars réservés par l'intersyndicale
Toulouse. Départ à 3 h du matin, devant le site, route d'Espagne, retour
à 22 h. Déjà, à la date du 10 mars, 50 places ont été réservées par les
salariés en lutte de Sanofi Toulouse. A confirmer sur
Montpellier et la région parisienne (a priori le centre de recherche
Vitry-Alfortville sera sur le coup).
Pierre (NPA 31)
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