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Sanofi : le plan "nouveau" est arrivé !

Plus de 250 postes menacés sur Montpellier
Toulouse : sur les 500 emplois promis en mai dernier, il n'en restera que 364...

     A Montpellier les syndicats dénoncent la suppression de plus de 250 postes à l’issue de la nouvelle version du plan de sauvegarde de l’emploi, dont 170 postes transférés, une vingtaine de suppressions nettes et 80 départs. A Toulouse, alors que la direction s'était engagée à maintenir 500 emplois sur cinq ans, elle a annoncé qu'il n'y en aurait finalement que 364. Même la CFDT qui avait approuvé le rapport ministériel sur lequel avait promis de s’appuyer la direction se sent trahie...
     Cette nouvelle version du Plan de Sauvegarde de l'Emploi (un nom pareil ! On croit rêver...) sera présentée officiellement mardi 2 juillet en Comité Central d'Entreprise. D'ores et déjà, les salarié-es de Toulouse ont décidé de se mettre en grève ce jour-là et envisagent de faire de même le mardi 9, jour de la première négociation obligatoire.
     Le Comité d'Action Sanofi/Recherche Publique de Montpellier reste mobilisé pour apporter tout son soutien aux salarié-es en lutte.
A voir ci-dessous : 3 articles de presse

Les syndicats accusent Sanofi de durcir son plan de restructuration pour le site de Montpellier

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A Montpellier (Hérault), site historique de R&D du groupe pharmaceutique Sanofi, les syndicats craignent la suppression de plus de 250 postes à l’issue de la nouvelle version du plan de sauvegarde de l’emploi, dont 170 postes transférés, une vingtaine de suppressions nettes et 80 départs.

Il n’y a pas qu’à Toulouse (Garonne) que la nouvelle mouture du projet de réorganisation pour la R&D que la direction de Sanofi s’apprête à présenter aux représentants des salariés lors d’un comité central d'entreprise le 2 juillet, inquiète. A Montpellier (Hérault), site historique de R&D du groupe pharmaceutique, que la direction veut transformer exclusivement en centre de développement de nouveaux médicaments, les syndicats aussi se disent interpellés.

"Alors qu’il comptait 1 064 salariés au 31 mai et peut héberger jusqu’à 1 800 salariés, le site devrait perdre plus de 250 postes à l’issue de ce plan, assure Christophe Roque, le délégué CFE CGC de Sanofi Montpellier à usinenouvelle.com. Car cette nouvelle version est beaucoup plus drastique que le plan de départs, qui ne touchait pas les services achats et finances. Or ils seront finalement transférés en région parisienne, tout comme les équipes de recherche et une grande partie du service informatique."

Plus de 250 postes menacés

Selon ses calculs, 170 postes devraient ainsi être transférés, sans compter une vingtaine de suppressions nettes de postes et 80 départs dans le cadre de mesures d’âge que voudrait mettre en place la direction de Sanofi à partir de 55 ans.

Quant au devenir du site - que la direction de Sanofi souhaite transformer en Centre global dédié au développement - Christophe Roque n’y croit pas. "Il n’y a aucun investissement financier, humain et structurel pour que Montpellier devienne un réel centre de développement", accuse le responsable syndical. Qui s’inquiète aussi de l’impact sur les emplois indirects, notamment pour les fournisseurs de laboratoires. Réunis début juin à Paris à l’occasion de leur congrès annuel, Forum Labo Biotech, ces derniers n’avaient pas caché leur inquiétude face à la restructuration de la R&D hexagonale chez Sanofi.

"Sanofi a réduit ses achats en laboratoires de près de 20 % en 2012 et va continuer en 2013 : cela représente une perte d’activité de 4 à 5 % par an pour notre segment pharmaceutique, Sanofi étant notre premier client dans cette industrie", avait expliqué l’organisatrice du salon, Christiane Turci.

Gaëlle Fleitour
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Midi-Pyrénées

Mouvement de grève des Sanofi à Toulouse mardi pendant le CCE

La direction présentera au comité central d'entreprise de mardi un plan de restructuration qui prévoit la suppression avant décembre 2015 de 207 postes en France et organise en 5 ans le passage des activités de Toulouse à "l'autonomie". Les salariés de la ville rose seront en grève au même moment.
La direction présentera au CCE, à Chilly-Mazarin, en région parisienne, un plan de restructuration qui prévoit la suppression avant décembre 2015 de 207 postes en France et organise en 5 ans le passage des activités de Toulouse à "l'autonomie". Sur les 617 postes localisés à Toulouse fin février, 364 resteraient sur le site pendant la durée du plan, alors que le rapport de la mission ministérielle Saintouil publié mi-mai, tablait sur le maintien de 500 emplois sur le site.

De syndicats outrés...

"Le projet de restructuration présenté au CCE du 2 juillet ne s'inscrit absolument pas dans l'esprit du rapport présenté par Jean-Pierre Saintouil et soutenu par le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg", indique la CFDT, premier syndicat de l'établissement, dans un "appel à la grève". "Pour que Sanofi respecte son engagement, son ancrage territorial historique et conserve son savoir, il faut (...) un projet plus ambitieux, avec des solutions pérennes pour tous", ajoute la CFDT.

... et unis

"Une réunion intersyndicale est prévue vendredi afin de coordonner l'action", a indiqué de son côté Laurent Besson-Imbert délégué de Sud-chimie, deuxième syndicat à Toulouse, également favorable à une grève le 2 mais aussi le 9 juillet, date prévue pour une première réunion de négociation. "La direction avait de toute façon l'intention de se désengager, mission Saintouil ou pas, alors que nous refusons le départ de la recherche Sanofi de Toulouse", a déclaré M. Besson-Imbert.

Sanofi se désengage ?

"On ne nous parle plus de spin-off (société externalisée), mais d'entité ayant vocation à trouver très vite son autonomie, c'est un grand classique du désengagement", ajoute le délégué de Sud. Sud relève que le nouveau projet prévoit de conserver à Toulouse "40 personnes dans les fonctions support au lieu des 145 recensées par la mission ministérielle". "C'est une sacrée évaporation, cela correspond à une volonté de mutations et d'externalisation", ajoute M. Besson-Imbert.
Le plan initial de la direction avait été rejeté par la justice le 11 mars, faute d'informations suffisantes données aux élus du personnel et d'un vrai plan de reclassement.

VH avec AFP Publié le 27/06/2013 | 18:12

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Publié le 28/06/2013 à 03:46, Mis à jour le 28/06/2013 à 08:21
 
Le syndicat CFDT de Sanofi a lancé un appel à la grève pour le 2 juillet, jour de la présentation du plan de réorganisation de Sanofi Aventis R & D France en comité central d’entreprise. Un blocage filtrant est prévu devant le site toulousain de Sanofi, route d’Espagne, de 10 heures à 13 heures. Mardi, «La Dépêche» avait révélé une note interne de la direction du groupe qui prévoyait de ne conserver sur le site que 316 employés contre 617 actuellement. Le rapport Saintouil, rendu public le 17 mai dernier, préconisait pourtant le maintien de 500 salariés à Toulouse. Une simple «feuille de route» selon le groupe pharmaceutique, qui a déclenché la colère des salariés. «Nous ne pouvons pas laisser la direction présenter en CCE un document de réorganisation en l’état, sans protester, affirme la CFDT. Le rapport Saintouil présentait un projet structurant qui affichait des ambitions réelles avec un réel intérêt pour Sanofi et un engagement dans ce sens des partenaires locaux. Il est balayé !»
Par ailleurs, l’association la Sanofienne organise un concert de soutien le dimanche 30 juin à partir de 12 heures à la Prairie des Filtres à Toulouse.
La Dépêche du Midi



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