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Les Sanofi Montpellier l'expriment clairement : "Montebourg est complice de nos licenciements" !

 

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Montpellier : deux actions d’éclat des salariés de Sanofi

Midi Libre 03/07/2013

Une banderole pour accueillir le ministre du Redressement.
Une banderole pour accueillir le ministre du Redressement. (D. R.) 

Sursaut dans la contestation

"Nous allons reprendre les Jeudis de la colère", espère une représentante de l’intersyndicale Sud CGT. En attendant, depuis lundi soir et la venue d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, les salariés de Sanofi ont repris du poil de la bête.

Face au ministre, durant la réunion publique, ils ont déployé une banderole “Montebourg complice de nos licenciements”. Hier, les manifestants ont renouvelé l’opération à Montpellier. Durant la journée, une cinquantaine de personnes, soit en grève soit en débrayage, se sont relayées devant le site Sanofi. "Nous refusons les 260 suppressions de postes ou mutations. Le pôle recherche est supprimé à Montpellier, nous ne pouvons pas l’accepter."

L'article sur le site de Midi Libre

Sanofi Toulouse : la mobilisation relancée

 Des barrages filtrants ont été organisés devant le site de Sanofi hier./ Photo DDM, Nathalie Saint-Affre

Après la douche froide de la semaine dernière, les salariés de Sanofi-Toulouse tentent de se remobiliser. Hier, deux cent d’entre eux, en grève, ont manifesté à l’entrée du site de la route d’Espagne où ils ont distribué des tracts aux automobilistes. Pendant ce temps, dans la banlieue parisienne, se tenait le comité central d’entreprise de la branche recherche. La direction y présentait son nouveau plan de restructuration. Un plan qui, alors que le rapport de la mission ministérielle prévoyait le maintien de 500 emplois à Toulouse, n’évoquait plus que 364 postes préservés.

Depuis l’annonce de ce revirement la semaine dernière, le moral des salariés en a pris un coup. «Certains sont trop mal pour venir manifester», observe une chercheuse qui constate aussi l’émergence de conflits entre salariés et cadres.

Les quatre organisations syndicales du site, qui s’étaient divisées, avaient toutes appelé au rassemblement. Pour la CFDT, Pascal Delmas a informé les manifestants sur les déclarations de Christian Lajoux, président de Sanofi France le matin au comité d’entreprise. «Il a affirmé qu’il n’y avait pas de reniement de ses engagements lors de la remise du rapport. Ce n’est pas ce qu’on voit !», a déclaré le syndicaliste. Sud chimie et la CGT organisent une manif le 9 à Paris lors de la prochaine réunion avec la direction.


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