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Montpellier. Stop Tafta ! Le Grand Marché Transatlantique ne se fera pas !


La Commission Européenne négocie sur le dos des peuples au profit des multinationales !


Le NPA 34 appelle à soutenir cette mobilisation


Stop Tafta ! Le Grand Marché Transatlantique ne se fera pas
 
Discrètement négocié par la Commission Européenne et les Etats-Unis le grand marché transatlantique (TAFTA) ne se fera qu’au profit des multinationales et contre les intérêts des peuples européens et américains. 

Depuis juillet 2013, l’accord libre-échangiste TAFTA est négocié
en dehors du cadre démocratique, par des représentants non-élus. La société civile et les citoyens sont mis à l’écart, tandis que les multinationales et autres lobbies financiers ont un accès direct aux négociations. Il est inscrit dans le mandat de négociation que l’accord vise à imposer « l’élimination, la réduction ou la prévention de politiques nationales superflues », une remise en cause flagrante de la souveraineté des peuples à établir ses propres lois et ses normes de sécurité sanitaire.

Assez de fausses promesses croissancistes : Après avoir provoqué la crise, les multinationales s’en servent comme excuse pour liquider toute forme de régulation du marché ou de protection des citoyens. Les estimations hautement spéculatives des experts annoncent une hausse de 0.06 % de croissance et la création de 500.000 emplois, mais combien seront détruits ? 

Refusons que les multinationales spolient l’argent public : Dans le mandat de négociation de la Commission, il est envisagé de créer un tribunal privé de règlement des différends entre Etats et multinationales, c’est-à-dire de reconnaître aux entreprises étrangères le droit de porter plainte contre les Etats pour exiger des dommages et intérêts de plusieurs millions de dollars quand une politique publique s’opposera à leurs profits. 

Quelques bonnes raisons de Stopper TAFTA :

  • Sécurité alimentaire : Nos normes, plus strictes que les normes internationales et américaines (niveaux de pesticides, OGM, boeuf aux hormones, etc.), pourraient être condamnées comme « barrières commerciales illégales »
  • Gaz de schiste : La fracturation hydraulique, jusqu’ici interdite en France du fait de ses dangers pour l’environnement, deviendrait un «droit» pour des sociétés pétrolières pouvant exiger des dommages et intérêts des Etats en cas de refus d’exploitation.
  • Eau & énergie : Ces biens seraient privatisables. Toute municipalité s’y opposant pourrait être accusée d’entrave à la liberté de commerce, idem pour l’énergie, qu’elle soit fossile, nucléaire ou renouvelable.
  • Services publics : TAFTA limiterait le pouvoir des Etats à organiser les services publics tels que : services à la personne, transports routiers, ferroviaires, et réduirait les principes d’accès universel et large à ces besoins essentiels au bénéfice d’une privatisation générale.
  • Liberté sur Internet : Les géants du net veulent affaiblir le régime de protection européen des données personnelles pour le réduire au niveau (quasi-inexistant) des USA, autorisant ainsi un espionnage légal et lucratif par des firmes privées, dans la droite ligne d’ACTA.
Les révélations sur l’espionnage des dirigeants européens par la NSA américaine démontrent que ces négociations sont foncièrement viciées. Dans ces conditions, il est impossible que le texte final serve l’intérêt général. 

*TAFTA = TTIP = PTCI : Trans-Atlantic Free Trade Agreement / Source : Le traité transatlantique, un typhon qui menace les européens, le Monde diplomatique, novembre 2013


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