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Olivier Besancenot à la télé : l'anticapitalisme sur le plateau de Ruquier...


 "La lutte des classes n’est jamais chimiquement pure. Même s’il y a des tentatives de récupération du Medef de la droite et de l’extrême droite, le NPA est là où il y  a des luttes, et soutient la révolte. Le but c’est d’obtenir une révolution fiscale et l’interdiction des licenciements"



Ce qu’il a dit, extraits…

. « Demander une  enquête publique pour savoir où (à qui) vont les fonds publics. »

. « Rétablir un impôt de progressivité » « Plus tu gagnes d’argent plus tu es taxé ». Par exemple en rétablissant les 13 tranches des années 80. Rétablir l’impôt sur les bénéfices des sociétés tels qu’il existait dans les années 85 et au-dessus de 260 000 euros, on prend 100% ».

. « Qu’on soit bien clair. Je suis pour la liberté de circulation et pas seulement pour les sans papiers. Aussi pour les patrons. S’ils sont riches et qu’ils ne veulent pas partager, qu’ils s’en aillent.

"La lutte des classes n’est jamais chimiquement pure. Même s’il y a des tentatives de récupération du Medef de la droite et de l’extrême droite le NPA est là où il y  a des luttes, et soutient la révolte. Le but c’est d’obtenir une révolution fiscale et l’interdiction des licenciements ».

« Ce sont les salariés qui produisent les richesses et le problème c’est que, du matin au soir on nous culpabilise, on nous dit qu’on n’est rien, qu’on dépend d’éventuels investisseurs qui ne viennent jamais et qu’on finit par le croire. Et on se dévalorise sur nos propres métiers. Y’an a combien aujourd’hui qui nous regardent ? Dans le public et dans le privé, pour ceux qui ont encore la chance d’avoir un travail qui se disent j’en ai ras le bol de subir la pression, je n’aime plus mon boulot, les anciens qui se disent qu’ils n’ont plus qu’une envie c’est de se barrer à la retraite, avant j’aimais mon métier, maintenant on ne me donne plus les moyens de le faire ».

« Quand il n’y a pas de lutte collective, quand la solidarité n’est pas à l’ordre du jour, ce n’est pas l’espoir qui prime, c’est la peur. Et la peur est mauvaise conseillère. Parce qu’on dirige sa colère vers l’autre au lieu de s’en prendre à ceux qui sont vraiment responsables.

Moi je m’adresse aux électeurs potentiels du FN comme à des grands et pas de façon paternaliste. Quand ils viennent me dire que sur la répartition des richesses ils sont d’accord avec et qu’ils ne sont pas d’accord sur l’immigration Alors je leur réponds « quand tu me parles, tu sais qu’il y a tout. C’est un paquet commun et je ne bluffe personne. Et je leur dis que lorsqu’ils votent pour le FN, ils pensent braquer une arme sur le système et en réalité, l’arme elle est pointée contre eux-mêmes. Qu’ils veulent voter pour un parti qui n’est pas comme les autres, qui a un logiciel politique. Moi je suis un militant anti fasciste, anti raciste et Marine Le Pen on l’a présentée comme plus soft que son père.  Le logiciel du père, c’était l’extrême droite noir et blanc, c’était pro l’Algérie française, pro libéraux. La fille a fait autre chose. Elle a changé de logiciel. Elle prend de l’anti capitalisme et elle prend du nationalisme. Elle fait du national anticapitalisme. C’est le logiciel de l’extrême droite des années 30. C’est au moins aussi dangereux que celui du père. Et moi je combats ça. C’est tout. » (tiré de Olivier Besancenot chez Ruquier)

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